Pays divergents, zone euro, Europe, crise, Etats membres
A l'occasion du sommet du 21 juillet dernier, les États membres de la zone euro ont reconnu l'incapacité de la Grèce à rembourser l'intégralité de sa dette publique qui s'élève aujourd'hui à 350 milliards d'euros. L'ampleur de cette crise est telle que le ministère de l'Économie allemand a annoncé, vendredi, qu'il prévoyait un ralentissement de la croissance de la première économie d'Europe au quatrième trimestre 2012 et au cours des trois premiers mois de 2013, les entreprises freinant leurs investissements dans un contexte de crise européenne. Il semblerait donc que même l'Allemagne n'est plus immunisée face à la crise de la zone euro, et que la crise des pays divergents menace de s'étendre à l'ensemble de la zone.
[...] En outre, cela créerait un précédent dangereux pour la crédibilité des Etats et donc à terme une forte hausse des taux d'intérêts. Une réforme en profondeur de la BCE apparait en revanche davantage salutaire. En jouant enfin son rôle attendu de prêteur en dernier ressort et en achetant de racheter directement les dettes des Etats, elle deviendrait price maker, faiseuse de prix c'est à dire que ce serait à elle de déterminer le taux d'intérêt et non plus aux marchés financiers et aux spéculateurs qui parient pour bon nombre dans la destruction de la zone. [...]
[...] Ce constat nous amène à notre problématique : En quoi la crise des pays divergents constitue avant tout en une crise de la zone euro dans son ensemble ? Nous montrerons que la situation actuelle révèle les failles d'une construction économique et monétaire inachevée, qui empêche de faire de la zone euro une zone monétaire optimale. L'ampleur de la crise est telle qu'il n'existe à présent que deux alternatives possibles que nous analyserons dans une seconde partie, à savoir d'une part l'éclatement de la zone, et d'autre part l'achèvement de l'intégration politique en réformant le système monétaire et en affichant une politique volontariste et uniforme à l'ensemble de la zone. [...]
[...] Il faut donc remplir les trois autres conditions : baisse des salaires en transfert de main d'oeuvre de A vers transfert budgétaire. Selon la théorie des ZMO, l'unification d'une zone ne remplissant pas ces conditions est vouée à l'échec. Cette théorie permet également de osuligner les conditions préalables à l'ouverture d'une ZMO c'est à dire la convergence : la coexistence monétaire entre des pays faisant des chois différents erait intenable. Si l'inflation est de en Espagne et de 1 en France, l'écart au bout de dix ans s'élève à 170%, s'ils font monnaie commune, la perte espagnle sera insupportable. [...]
[...] Une explosion probable de la zone euro : Face à la crise des pays divergents, certains évoquent la nécessité d'un démantèlement de la zone. Le scénario d'une sortie de la Grèce de la zone euro peut paraître séduisant sous certains aspects, mais les coûts d'une telle décision seraient tellement importants en termes économiques qu'il ne paraît clairement pas envisageable. Développer le scénario : Pour les partisans d'un tel scénario (Roubini), le départ de la Grèce serait souhaitable car outre son problème d'endettement massif, elle souffre aussi et surtout d'une compétitivité insuffisante. [...]
[...] Quelles leçons de la crise des pays divergents de la zone euro? Accroche: A l'occasion du sommet du 21 juillet dernier, les États membres de la zone euro ont reconnu l'incapacité de la Grèce à rembourser l'intégralité de sa dette publique qui s'élève aujourd'hui à 350 milliards d'euros. L'ampleur de cette crise est telle que le ministère de l'Économie allemand a annoncé, vendredi, qu'il prévoyait un ralentissement de la croissance de la première économie d'Europe au quatrième trimestre 2012 et au cours des trois premiers mois de 2013, les entreprises freinant leurs investissements dans un contexte de crise européenne. [...]
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