Dans un monde où régionalisation et effacement des frontières se confrontent, l'Union européenne (UE) semble prouver que les deux ne sont pas improbables. Les élargissements successifs de la communauté européenne puis la création de l'espace Schengen entre autres ont donné naissance à un territoire dont les frontières se sont étendues sans pour autant remettre en cause les frontières nationales des membres qui la composent.
Intéressons-nous ici au trio décisionnel à savoir le Conseil européen, la Commission européenne, et le Parlement européen. Ce dernier est d'ailleurs au cœur de l'actualité puisque les élections européennes auront lieu le 7 juin 2009. Car le Parlement européen est le seul organe décisionnel de l'UE à être élu directement par le suffrage universel. Il est composé de sept cent trente-six députés qui exercent les pouvoirs législatif, budgétaire et de contrôle politique des autres institutions européennes. Le nombre de députés par pays est proportionnel à la population de celui-ci ; le système comporte deux organisations : le Bureau du Parlement qui dirige l'institution, la Conférence des Présidents qui fixe l'ordre du jour des sessions.
Dans ce contexte, on comprend bien l'enjeu de chaque pays en ce qui concerne ces élections. Nous nous focaliserons désormais sur un pays en particulier : l'Irlande. C'est un cas intriguant dans la mesure où l'on peut y discerner clairement l'opposition entre régionalisation et soutien pour l'élargissement des frontières d'un territoire auquel ce pays appartient.
[...] Pendant plusieurs siècles, elle a été une terre d'émigration pour de multiples raisons : la famine, une économie en berne, le conflit qui l'opposait à la Grande-Bretagne Ce contexte a fait naître deux mouvements opposés : Le nationalisme culturel irlandais et le révisionnisme irlandais. Le nationalisme culturel irlandais vise à rétablir la culture gaélique des Irlandais. Lorsqu'il cherche à lutter contre l'impérialisme culturel anglais, on évoque la politique de désanglicisation de la culture irlandaise menée dès la fin du XIXe siècle par les intellectuels irlandais. Il s'inspire de la Renaissance celtique. Il veut un retour aux valeurs paysannes, celles-ci opposées à celles citadines instaurées par la puissance coloniale anglaise. Il favorise la tradition à la modernité toujours associée à l'ennemi anglais. [...]
[...] Un taux qui était de seulement en 2007. La dette de 41% il y a peu, s'élèverait à 100%, le chômage - comme le déficit budgétaire -dépasse les 11%. Les entreprises américaines quittent le pays pour l'Europe centrale et orientale, telle la puissante société Dell partie s'implanter en Pologne. Malgré des prix élevés, les profits des entreprises diminuent à vue d'œil. Certes l'Irlande, un pays pauvre devenu riche de par le dynamisme et le courage de sa population, en a vu d'autres. [...]
[...] Sa création a été proposée par James Connolly et James Larkin en 1912 pour représenter les travailleurs au Parlement de Dublin, espéré, suite à la loi sur l'Home Rule de 1914. Il a été fondé comme un rassemblement de syndicats. Mais l'exil de James Larkin et l'exécution de James Connolly en 1916 affaiblissent durablement le Labour. Les Démocrates progressistes sont un parti politique irlandais, libéral membre du parti ELDR. Il a été fondé en 1985 par Desmond O'Malley et Mary Harney. De 1997 à 2007, les démocrates progressistes ont participé à la coalition gouvernementale avec le Fianna Fáil. [...]
[...] À cet égard, les référendums irlandais sur le traité de Nice et de Lisbonne auront sans doute permis de tirer le signal d'alarme par rapport à une épreuve qui n'est pas tant l'épreuve de l'étranger que celle de l'intérieur : on sait en effet que certains observateurs craignent que l'Union européenne n'implose à terme sous le poids de ses propres pesanteurs. II La répercussion des enjeux irlandais dans les élections européennes A. Des institutions irlandaises compliquées dues à une Irlande divisée du point de vue politique a. Les trois pouvoirs Le Président Le Président est élu pour un mandat de sept ans, renouvelable une seule fois. Tout citoyen irlandais de plus de 35 ans peut être candidat. Le Président est le chef de l'État, chef des armées. [...]
[...] Candidats en fonction du parti politique de référence, nous ne présenterons ici que les trois partis favoris : Fiana Fail : Liam Aylward - East Thomas Byrne - East Paschal Mooney - North West Pat the Cope Gallagher - North West Eibhlin Byrne - Dublin Eoin Ryan - Dublin Brian Crowley - South Ned O'Keeffe - South Fine Gael : Gay Mitchell Enda Kenny Jim Higgins Labour : Nessa Childers Proinsias De Rossa MEP Senator Alan Kelly Susan O'Keeffe D'après les sondages réalisés auprès de la population irlandaise, le Fine Gael qui s'apparente à notre droite est soutenu par 30% d'entre eux ; le Fiana Fail quant à lui proche des partis libéraux est soutenu par un peu moins avec 28% de favorables. Le Labour arrive en troisième place avec il se rapproche de ce qu'on pourrait nommer un parti social-démocrate. [...]
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