Dans l'Antiquité déjà l'Empire romain englobait une partie des actuels pays européens, voire en dépassait le cadre. Plus récemment les conquêtes napoléoniennes se sont aussi étendues à une large part de l'Europe actuelle. Enfin on ne peut passer sous silence l'empire allemand avant la fin de la 2e Guerre Mondiale. Mais dans ces 3 cas il n'y a aucune tentative pacifique, et elles ne reposent pas sur l'idée européenne. Ces conquêtes se font dans le mépris des États-Nation.
Caractères généraux de la construction européenne moderne :
Elle débute dans l'entre-deux-guerres et se développe après la Deuxième Guerre mondiale. Elle passe désormais par la diplomatie. Il s'agit de construire l'Europe dans un cadre créé en réaction à la guerre pour éviter de nouveaux conflits. La construction se ralentit avec la crise de 1929 et l'arrivée au pouvoir de nationalistes. Elle reprend après la Seconde Guerre Mondiale, et la conscience de la nécessité d'une construction solide pour éviter la reproduction d'un tel génocide.
La construction européenne moderne repose donc sur une vraie idée européenne. Paradoxalement il faut souligner que les conquêtes antiques et les guerres passées ont permis la diffusion d'un socle culturel commun. Mais il existe aussi des ressentiments : par exemple France par rapport à l'Angleterre ou l'Allemagne à l'époque. Il faut donc offrir un cadre propice à la réconciliation. Enfin la construction moderne respecte l'identité des différents États-Nation. Il s'agit pour tous de coopérer de manière de plus en plus étroite dans le respect des États souverains.
[...] Le choix entre l'intergouvernementalité ou l'intégration : la différence réside dans la position de l'organe international de décision. Le cadre le plus classique est l'intergouvernementalité. Cette structure respecte l'égalité juridique des États membres. Chacun dispose d'une représentation identique : on ne tient pas compte du poids géographique, démographique, économique ou militaire des pays. Le mode de décision est l'unanimité. Il est impossible donc pour une majorité, même écrasante, d'imposer ses idées. Dans un cadre d'intégration les décisions sont prises par des organes indépendants des États, et à l'unanimité. [...]
[...] Il faut donc offrir un cadre propice à la réconciliation. Enfin la construction moderne respecte l'identité des différents États- Nation. Il s'agit pour tous de coopérer de manière de plus en plus étroite dans le respect des États souverains. la construction européenne : entre obligation économique et nécessité idéologique Historiquement les institutions européennes apparaissent comme une obligation de nature à assurer leur survie économique. Leur existence doit permettre l'octroi de l'aide des USA pour la reconstruction des pays ravagés. Mais en plus, avec l'extension de l'influence de la Russie, les institutions européennes doivent permettre de faire face à cette menace dans un monde qui se bipolarise. [...]
[...] Mais 4 des partenaires européens ont déjà ratifié le texte. Sous l'influence du Général De Gaulle, la France devient hostile au projet qui ne sera même pas discuté par l'Assemblée Nationale! Le projet de CED est ainsi abandonné. Les conséquences de l'abandon de la CED : L'absurdité du refus français résulte de ses conditions mais aussi de ses conséquences. En effet le réarmement de l'Allemagne fut décidé 2 mois plus tard pour contenir les pressions soviétiques. La France délaisse également son rôle d'initiative en matière de construction européenne ce qui retarde le développement probablement l'intégration européenne. [...]
[...] Caractères généraux de la construction européenne moderne Elle débute dans l'entre-deux-guerres et se développe après la Deuxième Guerre mondiale. Elle passe désormais par la diplomatie. Il s'agit de construire l'Europe dans un cadre créé en réaction à la guerre pour éviter de nouveaux conflits. La construction se ralentit avec la crise de 1929 et l'arrivée au pouvoir de nationalistes. Elle reprend après la Seconde Guerre Mondiale, et la conscience de la nécessité d'une construction solide pour éviter la reproduction d'un tel génocide. La construction européenne moderne repose donc sur une vraie idée européenne. [...]
[...] Le 2e facteur repose sur l'idée que l'intégration européenne est un vecteur de paix sur le continent. Au cas présent associer 2 pays rivaux comme la France et l'Allemagne dans la gestion des ressources minières permettrait d'écarter un conflit sur ce point. Mais cela ne suffit pas à expliquer le succès de la CECA : il faut préciser que le projet permet de réinsérer l'Allemagne au sein de l'Europe dans un climat de guerre froide et d'avancer du communisme. Le but du traité : il est clairement de se poser comme 1er jalon d'une union plus large de type fédéraliste. [...]
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