Géographie et géopolitique, Italie, UE Union Européenne, intégration européenne, CECA Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier, CEE Communauté Économique Européenne, FEDER Fonds Européen de Développement Régional, Sergio Maratella, Milan, Rome, ACEUM Accord Canada-États-Unis-Mexique, Mercosur, ANASE Association des Nations de l'Asie du Sud-Est, OECE Organisation Européenne de Coopération Economique, Gaetano Martino, traité de Rome, espace Schengen, instabilité politique, PIB Produit Intérieur Brut, puissance européenne
L'Italie, pays situé au sud de l'Europe, est une des principales puissances européennes et est un membre actif de l'Union européenne. Cette dernière est une association d'États développée à partir de la fin de la Deuxième Guerre mondiale, qui réunit aujourd'hui 27 puissances et est le groupe d'intégration le plus poussé au monde, devant ses concurrents d'autres continents, en première ligne desquels nous avons l'Accord Canada-États-Unis-Mexique, le Mercosur ou l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est qui n'ont pas mis en place autant de politiques communes qu'elle.
[...] La Hongrie et la Slovaquie se sont opposés au point « d'attaquer devant la justice européenne ce mécanisme, obligatoire pour tous depuis son adoption par la majorité des États membres. » L'Italie, de son côté, a développé une politique anti-migratoire et l'extrême droite s'est renforcée dans le pays. Malgré ce contexte préjudiciable, « l'Italie a fait savoir son attachement à un renforcement et à un approfondissement de la construction européenne. » L'Italie est un membre fondateur de la communauté européenne, le pays est fortement intégré depuis la création de l'association d'États et appelle encore de nos jours à son développement. [...]
[...] La CEE est devenue l'Union européenne en 1992, cette nouvelle étape inaugure certainement l'approfondissement le plus important. Le traité de Maastricht développe le volet politique en instituant une citoyenneté supranationale et en confirmant la libre circulation des personnes tandis qu'il amplifie le volet économique en mettant en place une union économique et monétaire. L'Italie reste un adhérant au fort degré d'intégration. Ce dernier se mesure par la participation des pays aux politiques communes ; l'Italie, membre de l'espace Schengen et utilisant l'Euro comme monnaie d'échange, est par exemple plus intégrée que la Roumanie qui n'est ni membre de l'espace transfrontalier et qui n'utilise pas la monnaie commune. [...]
[...] Comment l'État italien s'insère-t-il au sein de ce groupe d'intégration régionale ? Nous répondrons à cette question en présentant dans un premier temps la puissance italienne, son insertion au sein de l'UE puis dans un second temps la place de l'Italie dans l'évolution du groupe d'intégration régionale. La puissance italienne, son insertion au sein de l'UE Le territoire italien a été le berceau de civilisations brillantes dans le passé telles que celles des Étrusques et des Romains. Au XIXème siècle, l'Italie morcelée est unifiée, l'unification permet le renforcement de la puissance italienne et son retour dans le concert des grandes puissances régionales. [...]
[...] Six membres sont intégrés, ce sont la France, l'Allemagne de l'Ouest, l'Italie, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. L'Italie est donc un des membres fondateurs de l'association d'États. Cette insertion précoce est due à la volonté du président italien de l'époque Alcide de Gasperi considéré comme un des pères de l'Europe, ce dernier selon lequel « l'avenir ne se construit pas grâce à la force, ni à l'esprit de conquête, mais grâce à la patiente application de la méthode démocratique, à l'esprit constructif des accords et au respect de la liberté » était un fervent défenseur du projet au point qu'il a pu recevoir en 1952 le prix Charlemagne décerné aux personnalités qui ont le plus vivement œuvré à la mise en place de l'union d'États. [...]
[...] L'application d'une économie libérale est une des conditions d'adhésion et l'Italie membre de l'Organisation Européenne de Coopération Économique est déjà positionnée. En 1957, La CECA devient la Communauté Économique Européenne. L'Italie a joué un rôle de premières importances dans la formation de cette nouvelle association. L'échec de la structuration d'une défense militaire commune faisait craindre que les évolutions étaient impossibles. En réaction à ce revers, la conférence de Messine est organisée sous l'impulsion du ministre italien des Affaires étrangères Gaetano Martino. Lors de la rencontre, les pays représentés se mettent d'accord sur la nécessité de développer l'association d'États. [...]
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