En 2009, le processus d'intégration aux Balkans est déjà largement entamé. En effet, plus de la moitié des États balkaniques sont déjà membres de l'Union européenne (Grèce, Slovénie, Chypre, Bulgarie et Roumanie). La consolidation du processus met les sept États restants sur le devant de la scène puisqu'ils ont tous vocation à entrer dans l'Union.
[...] Ainsi, la Serbie, tout comme la Croatie apparaît alors un élève modèle aux yeux de la région. C'est pourquoi, bien sûr, des relations apaisées au niveau régional sont également nécessaires pour cohabiter à une plus large échelle, et sur un pied d'égalité dans le cadre de l'Union européenne. Ce sont donc des critères émotionnels ou dans tous les cas plus subjectifs qui se dessinent en plus des critères objectifs de Copenhague. Enfin, et cela est certainement ce qui est le plus capital, l'opinion publique présente un manque d'enthousiasme, c'est pourquoi un certain dynamisme. [...]
[...] Il doit être relayé dans les médias, d'autant que l'accélération du processus doit se faire dans l'optique d'encourager les pays régionaux. Pays qui par ailleurs ressentent un certain sentiment d'injustice : pourquoi ouvre-t-on spontanément la porte à l'Islande ou la Norvège, mais pas aux Balkans ? La crise financière peut freiner le processus d'intégration au profit d'une politique européenne recentrée sur ses membres (vers un plan de relance européen). D'autant que la tendance générale du repli sur soi dans l'opinion et instrumentalisé par les populistes et est loin d'encourager l'intégration. [...]
[...] L'intégration des Balkans : des enjeux multiples pour l'Union européenne En 2009, le processus d'intégration aux Balkans est déjà largement entamé, en effet, plus de la moitié des États Balkaniques sont déjà membres de l'Union européenne (Grèce, Slovénie, Chypre, Bulgarie et Roumanie). La consolidation du processus met les sept États restants sur le devant de la scène puisqu'ils ont tous vocation à entrer dans l'Union, il s'agit de la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Serbie, le Kosovo, la Macédoine et l'Albanie. [...]
[...] En fait, adhérer à l'un est un argument pour adhérer à l'autre. Mais l'OTAN soulève d'autres enjeux européens, en particulier dans les Balkans depuis la guerre du Kosovo et le bombardement de la Serbie. Étant dans l'incapacité d'agir, l'Union a dû faire appel à l'OTAN pour intervenir. De fait, la protection américaine est longtemps restée le meilleur rempart contre les ambitions russes, et les dangers régionaux directs. Alors que de façon légitime l'Union devrait intervenir, ne serait- ce que pour consolider des liens encore trop fébriles. [...]
[...] Bien sûr, par effet boule de neige les deux approches ne sont pas dissociables ? Cependant, l'une doit prévaloir sur l'autre, et c'est le cas cette fois-ci de l'approche individuelle. On peut sûrement l'expliquer par la situation géopolitique plus délicate qui nécessite la politique du pas-à-pas/cas par cas ? Mais surtout à la capacité d'absorption qui fait partie des critères de Copenhague et qui se doit d'être ménagé, car on a bien vu que l'intégration de dix pays en une seule fois est extrêmement difficile à gérer, suivie par la Roumanie et surtout la Bulgarie qui pose de nombreux problèmes (en plus des retards socio-économiques, on la décrit souvent comme le cheval de Troie de la Russie dans l'Union)? [...]
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