Gouvernance européenne, Traité de Maastricht, capacités de l'UE, limites de l'UE, construction européenne, CECA Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier, CEE Communauté Economique Européenne, élargissement de l'UE, Guerre froide, traité de Nice de 2001, BCE Banque Centrale Européenne
La gouvernance, c'est-à-dire la manière de gouverner, intègre plusieurs facteurs. Elle désigne les règles, les processus et les comportements qui influent sur l'exercice du pouvoir, ici au niveau européen, particulièrement du point de vue de l'ouverture, de la participation, de la responsabilité, de l'efficacité et de la cohérence. Ainsi, gouverner à plusieurs se révèle un exercice difficile, voire périlleux, d'autant que les institutions sont nombreuses et les défis à relever importants. Comment cette union de pays européens est devenue l'Union européenne et quelles sont ses capacités et ses limites ? Afin de répondre à cette problématique, il est important d'aborder la construction européenne depuis ses débuts en 1950 dans un premier temps, puis de s'intéresser à ses capacités pour finir par s'interroger sur ses limites.
[...] Ainsi, un nouveau traité semble indispensable : le traité de Maastricht est donc signé par 12 États en 1992, créant l'Union européenne (UE). Il renforce la coopération politique, ouvre la marche vers une Union Économique et Monétaire (UEM) afin de construire une monnaie commune et organise l'UE autour de Communautés européennes qui accélèrent leurs liens économiques et politiques, d'une politique étrangère et de sécurité commune (PESCO) qui ouvre la possibilité d'une défense commune et d'une coopération policière et judiciaire. De plus, une citoyenneté européenne est créée et les pouvoirs du Parlement européen sont renforcés. [...]
[...] Le respect des traités est garanti par des institutions consultatives et de contrôle. Le dispositif est complété par la Banque Centrale Européenne indépendante des États, qui émet l'euro et veille à la stabilité des prix dans l'UE. Pour finir, les modalités de prise de décision sont fondées sur le principe du compromis entre ses membres. Les institutions gouvernementales (où les États sont égaux) et supranationalistes (où les États, s'ils sont en minorité, se voient imposer les décisions) s'équilibrent. Jacques Delors qualifie cette articulation de « fédération d'États-nations ». [...]
[...] La gouvernance européenne depuis le Traité de Maastricht : capacités et limites de l'Union européenne La gouvernance c'est-à-dire la manière de gouverner intègre plusieurs facteurs. Elle désigne les règles, les processus et les comportements qui influent sur l'exercice du pouvoir, ici au niveau européen, particulièrement du point de vue de l'ouverture, de la participation, de la responsabilité, de l'efficacité et de la cohérence. Ainsi, gouverner à plusieurs se révèle un exercice difficile, voire périlleux, d'autant que les institutions sont nombreuses et les défis à relever importants. [...]
[...] Comme l'UE ne cesse d'évoluer et doit être gouvernée par un nombre croissant de pays, les États membres signent en 2007 le traité de Lisbonne, modifiant son fonctionnement, ses institutions et renforçant le rôle du Parlement. L'UE se présente donc comme un espace unique au monde. La gouvernance européenne est assurée par des institutions communes dans lesquelles les États restent toutefois souverains. Elle défend des valeurs fondamentales comme la paix, la démocratie, la coopération et la solidarité. Les principales institutions assurent son fonctionnement : la Commission Européenne est garante de ses intérêts, le Conseil européen assure ceux des États membres et le Parlement représente les citoyens européens. [...]
[...] De plus, ses rapports avec l'allié américain se redéfinissent des 28 États membres sont membres de l'OTAN et dans ses tentatives pour devenir un modèle de multilatéralisme et un pôle de régulation de la mondialisation, l'UE se heurte parfois au poids des États-Unis dans les institutions internationales. Malgré toutes les critiques, l'UE a néanmoins obtenu en 2012 le Prix Nobel de la paix pour sa contribution à la promotion de la paix, de la réconciliation, de la démocratie et des droits de l'Homme en Europe. Elle continue également à proposer et à mener différentes politiques afin d'améliorer la vie des citoyens européens tout en redressant la situation économique et en essayant de répondre au maximum aux contraintes du développement durable. [...]
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