Europe, Europe des nations, Europe des régions, Union Européenne, Thatcher, Churchill, Maastricht, Allemagne, Benelux
La France est notre patrie, l'Europe notre avenir (François Mitterrand). À La Haye, Victor Hugo annonçait son désir de voir se créer des États-Unis d'Europe sur le modèle des États-Unis d'Amérique. Pour Hugo, l'union politique est le seul moyen de mettre fin au conflit incessant qui ensanglante l'Europe pour permettre l'idée de paix perpétuelle. En 1945, ce n'est pas le schéma qui a été suivi, on a mis au premier plan l'économie et non le politique. L'Europe est le continent qui a vu naitre l'État-nation moderne et c'est sous cette forme d'État-nation qu'avec le traité de Westphalie de 1648 : l'État est la forme juridique que revêt l'organisation qu'est la nation qui peut être définie selon deux aspects :
- La philosophie politique de Renan (France) ...
- La philosophie de Fichte (Allemagne) ...
[...] La pacification du continent grâce à l'union européenne Le continent a été marqué par des conflits incessants qui ont participé au renforcement identitaire des peuples. Pour beaucoup d'historiens, la nation est un principe fédérateur de différentes communautés ethniques, religieuses, éparpillées. La particularité française est l'ancienneté de ce principe fédérateur qui apparaît suite à la guerre de Cent Ans. En principe l'émergence du sentiment national entraîne un rejet de l'autre. La guerre a été considérée jusqu'en 1939 comme le moteur utile pour renforcer la cohésion interne, et dans les mentalités même des Européens étaient comme un élément « purificateur ». [...]
[...] De plus, ce sont les laissés pour compte de la France qui sont parachutés dans les institutions européennes, par exemple Rachida Dati qui échoue à la mairie de Paris et qui ensuite se retrouve dans les institutions de l'Europe. II- La persistance du nationalisme de certains peuples comme obstacle à l'aboutissement du projet pacifique La construction européenne qui devrait faire consensus même si les avis divergent quant à la forme que doit prendre cette union. La GB préconise une union des nations en conservant les souverainetés. Également, Thatcher et Churchill ne sont pas favorables à l'idée d'une Europe commune. [...]
[...] La construction européenne a mis le primat sur une communauté des nations qui est capable de trancher, d'arbitrer d'éventuels conflits d'ordre économique. La conséquence de cela c'est que l'Europe en renonçant à ce recours à la guerre s'est détournée dans la plupart des pays de ce qui est fondamental à savoir les forces armées. La crise yougoslave dans les années 90 a montré que l'Europe était un géant économique, mais un nain militaire. On a voulu créer un corps armé avec toutes les forces armées des pays, cela ne s'est pas fait, car de Gaulle et les communistes n'étaient pas favorables. [...]
[...] L'Allemagne tout comme le Benelux souhaite la création d'un État européen qui aurait des compétences propres et exercerait une véritable autorité politique sur les nations européennes. Aujourd'hui, remontée des sentiments nationaux très forts, pour ce qui touche la ratification du traité portant sur la constitution européenne avec un rejet de la France, Italie et Irlande. Les adversaires de ce projet ont exploité la crainte de voir s'affaiblir le modèle social français et l'interventionnisme de l'État. La GB a rejeté Maastricht et a refusé d'être soumise à la charte des droits fondamentaux contenus dans le traité de relance de la constitution européenne. [...]
[...] Les frontières de l'Europe sont fluctuantes et s'il existe un consensus pour intégrer l'ensemble des pays du continent, les avis divergent pour deux pays : la Turquie et la Russie. Actuellement, l'Europe qui a été divisée par des guerres est marquée par la construction communautaire qui conduit à une intégration croissante des différents États entre eux, en particulier ce qui touche les transports, l'énergie. Les objectifs affichés d'une Europe fédérale entrent en contradiction avec le principe d'État- nation souverain. Enfin depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Europe n'est plus au centre du monde, on parle de mondialisation, ce qui est la principale file directrice pour appréhender les grandes évolutions à l'horizon 2020. [...]
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