Charles de Gaulle affirmait : «Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant l'Europe ! L'Europe!L'Europe! Mais cela n'aboutit à rien et cela ne signifie rien».
Selon E. Morin dans Penser l'Europe, les racines de l'Europe sont à chercher au Proche-Orient et dans une civilisation méditerranéenne. L'Europe émergera ensuite d'une série de ruptures (cassure Rome / Byzance, coupure de la Méditerranée, schisme orthodoxie / catholicisme, rupture Papauté / Saint Empire) pour constituer une pluralité d'Etats nations. Les changements structuraux intervenus en UE depuis 10 ans, à savoir notamment l'unification allemande et la réorientation des PECO vers l'Europe occidentale, ont également fait évoluer la définition de l'Europe. En mai 2004, l'UE a ouvert ses portes à dix nouveaux Etats membres. Elle possède désormais la troisième population au monde, derrière la Chine et l'Inde, et accroît sa superficie d'un quart pour la porter à presque quatre millions de km².
Aujourd'hui, on peut définir l'Union européenne comme l'association volontaire d'États, dans les domaines économique et politique, afin d'assurer le maintien de la paix en Europe et de favoriser le progrès économique et social.
Ainsi, l'UE a considérablement augmenté ses flux commerciaux dans le monde, elle a conclu de nombreux accords de coopération et de libre-échange et de multiples partenariats et programmes d'aide, et elle est à présent un acteur incontournable dans la lutte contre la criminalité internationale : tout ceci constituant indéniablement les forces de l'Union au cœur de la mondialisation.
Cependant, l'UE montre aussi de multiples faiblesses, dues justement à l'avènement de la mondialisation, à savoir le déclin de son influence au profit des Etats-Unis, son incapacité à innover, son manque de visibilité politique, sa difficulté à gérer l'immigration ou encore son peu de poids dans les organisations internationales.
[...] Ces pays bénéficient aussi du programme d'assistance Tacis de l'Union, qui est doté de 3,14 milliards d'euros pour la période 2000-2006, et sert à financer des projets concernant les réformes institutionnelles, les réseaux d'infrastructures, le développement du secteur privé, la protection de l'environnement et l'économie rurale. Dans le cadre du processus de Barcelone, l'Union s'est aussi engagée à instaurer une zone de libre-échange avec ses voisins méditerranéens d'ici à 2010. Elle comprendrait les pays arabes du sud et de l'est de la Méditerranée ainsi qu'Israël et les Territoires palestiniens. Au Moyen-Orient proprement dit, l'Union négocie un accord de libre-échange avec les six pays du Conseil de coopération du Golfe (Bahreïn, Koweït, Oman, Qatar, Arabie saoudite et Émirats arabes unis). [...]
[...] Par ailleurs, le Conseil européen sur les Réfugiés et les Exilés (CERE) estime que la législation communautaire adoptée jusque-là ne permet pas de garantir la protection des réfugiés et des demandeurs d'asile. Il considère aussi que les normes fixées sont minimales, ce qui laisse aux Etats membres trop de marge de manoeuvre pour y déroger et n'offre pas les garanties nécessaires. Problèmes de visibilité dans les institutions internationales et manque d'imagination politique 1. Un manque de visibilité politique évident Beaucoup d'observateurs considèrent que l'UE doit continuer à rationaliser son processus de décision trop compliqué, qui entrave l'action commune. [...]
[...] C'est l'un des instruments les plus efficaces et les plus reconnus dans le monde en la matière. Le Groupe d'États contre la Corruption (GRECO) suit également l'application des principes directeurs pour la lutte contre la corruption et la mise en œuvre des instruments juridiques internationaux, adoptés en application du Programme d'action contre la corruption. En outre, d'importants travaux ont été réalisés en matière de lutte contre la criminalité économique et la corruption par l'Union européenne, notamment la Directive de 1991 sur le blanchiment d'argent, sa Convention de 1995 sur la protection des intérêts financiers de la Communauté, et sa Convention de 1997 sur la lutte contre la corruption. [...]
[...] Il faut aussi rajouter l'embrouillamini de législations et de réglementations qui se recoupent avec les lois nationales, système qui devient incompréhensible pour le commun des mortels. Le résultat est que, pour le citoyen, l'Union semble avoir une compétence universelle, qu'on ne peut distinguer de celle des États. De ce fait, ni l'Union ni les États n'apparaissent pleinement responsables de tel ou tel domaine. Un grand facteur de déficit de responsabilité réside donc dans l'enchevêtrement des compétences. Pour que les citoyens aient des repères, il faudrait en réalité une répartition des compétences par matière. La Convention n'a pas voulu s'engager dans cette voie. [...]
[...] Couvrant la période 2000-2006, il se fonde sur les principes et les objectifs énoncés dans les accords de partenariat et de coopération (APC) et les accords commerciaux et de coopération économique entre l'Union et ces pays. Il est en outre fondé sur la clause démocratique de base de la Communauté européenne : chaque année, la Commission présente un rapport sur l'état d'avancement de ce programme avec une évaluation de l'assistance fournie et de son efficacité. L'année 2007 verra la création d'un instrument européen de voisinage et de partenariat qui se substituera aux programmes Meda (qui constitue le cadre financier principal de la coopération de l'UE avec les Pays tiers méditerranéens et Tacis. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture