Avec un déficit budgétaire qui pourrait atteindre 6% du produit intérieur brut et un taux d'endettement de près de 80% du PIB en 2009, le gouvernement français semble plus préoccupé par la relance de l'activité économique que par les contraintes du Pacte de stabilité et de croissance de l'Union économique et monétaire. Cette situation pose le problème des marges de manœuvre dont disposent les pays adhérents à la monnaie unique. On peut donc se demander comment les pays membres de l'union économique et monétaire peuvent agir en matière de politique économique.
Une union économique et monétaire est un groupe de pays ayant adopté une monnaie unique avec une banque centrale commune. Ces pays ont des politiques économiques concertées. Dans l'Union européenne, 16 pays, en 2009, font partie de l'UEM. La politique économique est l'ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics afin d'atteindre des objectifs concernant la situation économique. On distingue la politique conjoncturelle de la politique structurelle. Dans l'UEM, les politiques budgétaires sont menées par les Etats alors que la politique monétaire est de la responsabilité de la BCE.
Quelles sont les marges de manœuvre dont disposent les pays membres de l'UEM dans leur politique économique ? Ces marges de manœuvre sont-elles suffisantes ?
[...] De quelle façon les pays membres de l'union économique et monétaire peuvent- ils agir sur la politique économique ? Avec un déficit budgétaire qui pourrait atteindre du produit intérieur brut et un taux d'endettement de près de 80% du PIB en 2009, le gouvernement français semble plus préoccupé par la relance de l'activité économique que par les contraintes du Pacte de stabilité et de croissance de l'Union économique et monétaire. Cette situation pose le problème des marges de manœuvre dont disposent les pays adhérents à la monnaie unique. [...]
[...] La première vise, à court et moyen terme, à favoriser la croissance économique, maintenir le plein emploi (ou réduire le chômage), maîtriser l'inflation et assurer l'équilibre extérieur en utilisant deux instruments principaux : le budget (politique budgétaire) et la monnaie (politique monétaire) ; la seconde est à plus long terme et cherche à orienter les structures économiques. Dans l'UEM, les politiques budgétaires sont menées par les Etats alors que la politique monétaire est de la responsabilité de la BCE. Quelles sont les marges de manœuvre dont disposent les pays membres de l'UEM dans leur politique économique ? Ces marges de manœuvre sont-elles suffisantes ? Pour répondre à cette problématique, nous verrons que l'UEM accroît les marges de manœuvre en matière de politique économique, mais que celles-ci restent insuffisantes. [...]
[...] Ainsi, les contraintes imposées par la monnaie unique rendent plus facile la poursuite du principal objectif d'une politique conjoncturelle : la croissance équilibrée. une politique budgétaire plus autonome en cas de chocs asymétriques En cas de chocs asymétriques, par exemple une catastrophe climatique (tempête, sécheresse), seuls un ou quelques pays sont concernés ; pour répondre à ces chocs, ces pays peuvent utiliser la politique budgétaire pour mieux relancer leur économie. En effet, la BCE n'a pas vocation à intervenir dans ce cas car elle n'est concernée que par la situation de l'ensemble de la zone euro. [...]
[...] De plus, des taux d'intérêt trop élevés empêchent une reprise de l'investissement qui pourrait être favorisée par une politique budgétaire visant à relancer l'activité. Les contraintes imposées aux pays de l'UEM empêchent la relance de l'activité le Pacte de stabilité et de croissance . Le pacte de stabilité et de croissance a été adopté en 1997. Il définit des limites que ne doivent pas dépasser le déficit budgétaire et le taux d'endettement des pays de la zone euro, soit respectivement et 60% du PIB. [...]
[...] Ainsi, les pays touchés par un choc asymétrique disposent de véritables marges de manœuvre car ils ne sont pas bridés par les effets négatifs sur les taux d'intérêt d'une politique de relance budgétaire. Les marges de manœuvre de la politique structurelle Les objectifs de la stratégie de Lisbonne La Stratégie de Lisbonne a été adoptée en mars 2000, l'objectif étant pour l'Union européenne de devenir l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde en 2010. [...]
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