La question de l'européanisation des diplômes universitaires est majeure dans le processus de construction européen, en allant dans le sens de la mise en place progressive d'une identité européenne et par la-même la création d'une citoyenneté européenne.
De nos jours, tous les étudiants européens sont concernés par la refonte des diplômes universitaires, entamée en mai 1998 dans les locaux de la Sorbonne et plus communément appelée la « réforme LMD/ Licence- Master- Doctorat ».
Certains étudiants fréquentent des universités déjà « harmonisées » sur le modèle européen, d'autres des universités « tiraillées » entre leur modèle national et le modèle européen et enfin, pour quelques uns, le modèle LMD reste encore inconnu.
Pour comprendre l'enjeu que représente cette réforme, notamment la question de la reconnaissance des diplômes, nous verrons, dans cette première partie, quel est l'état actuel des systèmes universitaires dans les anciens et nouveaux pays membres.
[...] La reconnaissance mutuelle des diplômes Trois niveaux principaux de reconnaissance peuvent être envisagés, sans oublier les dispositifs qui les accompagnent: reconnaissance des qualifications, y compris l'apprentissage et l'expérience professionnelle antérieurs, permettant d'accéder à l'enseignement supérieur ou de le réintégrer; reconnaissance de périodes courtes d'études, liées à la mobilité des étudiants. Le dispositif s'y rapportant est l'ECTS (crédits transférables); reconnaissance des diplômes dans leur intégralité. Le dispositif correspondant est le supplément au diplôme Diplômes académiques Chaque État membre est responsable du contenu de son enseignement et de l'organisation de son propre système éducatif. [...]
[...] Puis conformément à l'article 149 du traité d'Amsterdam, la Communauté "contribue au développement d'une éducation de qualité en encourageant la coopération entre États membres", par l'intermédiaire d'un grand nombre d'actions, comme la promotion de la mobilité des citoyens, la mise en place de programmes d'études communs, la création de réseaux, l'échange d'informations ou l'enseignement des langues dans l'Union européenne. Le traité contient également l'engagement de promouvoir l'éducation et la formation tout au long de la vie pour tous les citoyens de l'Union. La Communauté a donc un rôle complémentaire à jouer. A. Les programmes communautaires La Commission Européenne via la DG Éducation et Culture finance de nombreux programmes communautaires. Les objectifs fixés à Bologne restent prioritaires SOCRATES Le programme Socrates contribue à financer tous les domaines touchant à l'enseignement. [...]
[...] L'autorité compétente dispose de 4 mois pour répondre. En cas de différence importante dans la durée ou le contenu de la formation, elle peut imposer une épreuve d'aptitude, une formation complémentaire, ou bien demander la preuve de plusieurs années d'expérience. Certains pays de l'UE exigent des qualifications particulières pour exercer les professions de coiffeur, ouvrier de chantier, agent et courtier d'assurance et commerçant. Le fait d'avoir exercé cette profession pendant une période égale ou supérieure à 5 ou 6 ans atteste de cette qualification. [...]
[...] Il faut noter tout d'abord que la volonté d'européaniser la formation des étudiants se fait sentir dès le niveau secondaire. Ainsi émergent de plus en plus de classes dites européennes qui consistent généralement à intégrer de bons élèves dans des formations plus soutenues en langues étrangères, par exemple en dispensant certains cours d'histoire en langue étrangère, et qui peuvent déboucher sur des baccalauréats spécifiques qui précisent une mention en langue. Si on prend l'exemple de la France, on voit que de nombreux types de formations scolaires bilingues coexistent : les sections internationales, les sections franco-allemandes, les sections européennes, les sections à délivrance simultanée du bac et de l'Abitur . [...]
[...] Autriche, Belgique, Bulgarie, République tchèque, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Islande, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, République slovaque, Slovénie, Espagne, Suède, Suisse, Royaume-Uni Albanie, Bosnie-Herzégovine, "ex-République yougoslave de Macédoine République fédérale de Serbie et Monténégro, Andorre, le Saint-Siège Russie vise à ce que l'Union devienne "l'économie de la connaissance, la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable de croissance économique durable accompagnée d'une amélioration quantitative et qualitative de l'emploi et d'une plus grande cohésion sociale". Pour prouver son authenticité, la version électronique de l'Europass- mobilité comporte un identifiant. Lorsqu'il est diffusé sur papier, la personne ayant besoin de vérifier l'origine du document peut remplir un formulaire d'authentification sur le site du Centre national Europass. [...]
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