L'Europe monétaire débute dans l'après-guerre : suite au plan Marshall, l'OECE (organisation européenne de coopération économique) est créé en 1948 . Elle est chargée de la répartition de l'aide Marshall et plus généralement de favoriser le relèvement de l'Europe. L'idée de coopération économique et monétaire en Europe est ainsi présente dès le lendemain de la guerre. L'OECE deviendra l'OCDE en 1955.
1950 : Création de l'Union européenne des paiements par la France, la Belgique, l'Italie… qui a pour objectif de lever l'incompatibilité des monnaies européennes entre elles et de mettre fin aux pratiques commerciales bilatérales. Un système de paiements multilatéral est mis en place sous la coordination de la BRI (banque des règlements internationaux). C'est donc un vrai début de coopération économique et monétaire européenne au sein du système de Bretton Woods.
Le désordre monétaire international des années 70 ne pouvait pas laisser l'Europe indifférente : les pays européens étant désormais les plus ouverts au commerce mondial, l'instabilité monétaire était pour eux insupportable. Ils se sont très vite lancés dans la mise en place d'un système monétaire rompant avec les mouvements erratiques des monnaies. Dès 1969, au sommet de La Haye, les 6 s'étaient fixé pour objectif la réalisation progressive d'une union monétaire.
[...] (Le gaz en Russie par exemple). ( Dans la même logique, en facilitant la comparaison des prix entre les pays au sein de la zone, l'euro accroit la concurrence et augmente alors la compétitivité des entreprises européennes. Enfin, après les attaques spéculatives qu'ont connues plusieurs pays comme l'Italie, le Portugal il devient plus que nécessaire de mettre en place la monnaie unique. L'euro est également un instrument de stabilité ( L'euro a permis aux nombreux pays qui y sont rattachés de limiter les dégâts de la toute dernière crise financière. [...]
[...] le fonctionnement de la zone euro ( L'Union économique et monétaire s'appuie sur trois éléments : - la monnaie unique - une politique monétaire unique (mise en œuvre par la BCE) - une coordination des politiques économiques et budgétaires (Pacte de Stabilité et de Croissance, adoption annuelle d'un document de base synthétisant les Grandes Orientations de la Politique économique, qui porte sur les politiques budgétaires, les réformes du fonctionnement du marché du travail et l'adaptation des marchés de biens, de services, de capitaux.) ( Même si en théorie, les politiques budgétaires restent du devoir de l'État national, le Pacte de stabilité et le critère des du déficit sont des freins à la politique nationale. ( La BCE a pour mission d'adopter une politique monétaire active afin de maintenir la stabilité des prix. Cette politique atteint des limites, car elle n'a pas le même effet sur tous les pays de la zone euro. (Pas le même degré d'efficacité). Avantages de l'euro ( L'adoption par l'Union européenne d'une monnaie unique a constitué une avancée décisive. [...]
[...] Comme les pays d'Europe voulaient stabiliser leur taux de change, ils n'avaient d'autres choix que d'abandonner l'autonomie de leur politique monétaire nationale. ( En contrepartie, les pays de la zone euro bénéficient des avantages et des externalités positives d'une monnaie unique : - disparition du risque de change - transparence totale des prix dans la zone - réduction des coûts de transaction la question des chocs asymétriques ( La perte d'autonomie nationale de la politique monétaire représente un coût pour chaque État, mais pas pour la zone euro dans son ensemble : elle récupère en effet l'autonomie de la politique monétaire que les États ont perdue. [...]
[...] En conséquence, le budget européen est actuellement de 1,27% du PIB communautaire, et plus de la moitié va à la PAC. Or c'est justement ce budget qui permettrait, en luttant par exemple contre les retards de développement, de lutter contre les chocs asymétriques. Aujourd'hui, c'est la voie de la coordination des politiques budgétaires qui est choisie, mais elle semble insuffisante. le risque déflationniste ( Même si le sentiment général est un sentiment de hausse des prix, la mise en place de la monnaie unique pousse à des politiques de rigueur pour maintenir la stabilité de l'euro et donc à des taux d'intérêt élevés risque de déflation et de récession). [...]
[...] ( Toute la question était de savoir si les gouvernements n'allaient pas adopter des mesures d'expansion budgétaire non concertées, obligeant la BCE à augmenter ses taux directeurs afin de maintenir la valeur de l'euro et contenir l'inflation, au risque de peser sur la croissance. ( C'est en partie pour prévenir ce risque qu'a été conçu le Pacte de Stabilité et de Croissance. Il fallait en effet un instrument de prévention de comportements non coopératifs de la part des gouvernements nationaux. [...]
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