« L'Europe de la connaissance est largement reconnue comme étant un ciment indispensable pour le développement humain et social. Elle seule est capable de donner aux citoyens européens les compétences transnationales dont ils ont besoin pour faire face aux défis du nouveau millénaire, tout en renforçant leur adhésion à des valeurs communes et leur sentiment d'appartenir à un espace social et culturel commun ». (Viviane Reding, commissaire européen à l'éducation et à la culture en 2001).
Dans la seconde moitié du XX° siècle, les pays européens ont ainsi pris conscience de la nécessité d'avoir un niveau d'enseignement supérieur élevé pour assurer la prospérité culturelle, sociale et économique de nos sociétés européennes. C'est réellement dans cette optique qu'ont été mises en place les politiques en matière d'enseignement supérieur.
En prenant en compte la diversité des systèmes d'enseignement supérieur dans les différents pays européens, dans quelle mesure est-il possible de mettre en œuvre « un espace européen de l'enseignement supérieur » ? Comment rapprocher les Etudiants de l'Europe et l'Europe des étudiants ? Nous allons ainsi revenir sur la difficile construction d'un espace européen de l'enseignement supérieur.
[...] Deuxièmement, il permet de subventionner des séminaires communs entre professeurs et chercheurs européens. Mais ce qui nous intéresse le plus dans le cadre de cet exposé, c'est qu'il favorise la mobilité des étudiants grâce à des aides financières. En effet, le programme distingue les droits d'inscription et les frais de logements. Ainsi en acceptant de participer au programme ERASMUS, une université s'engage à accorder la franchise d'inscription. L'allocation de l'Union vise quant à elle à compenser les surcoûts du voyage. [...]
[...] en parallèle et qui seraient pourtant nécessaire à la réussite des étudiants européens. Traditionnellement comme vous le savez pour prétendre à l'enseignement supérieur, il faut justifier d'un diplôme marquant la fin des études secondaires. La démocratisation de l'accès à l'enseignement supérieur demanderait de trouver un équilibre entre la demande croissante et les capacités et moyens limités. Face à l'augmentation des demandes d'inscription à l'université, les pays européens ont du pour certains, imposer des critères d'admission. Deux types idéaux. Analyse de Maurice Flory. [...]
[...] Il s'agit de permettre à tous les étudiants d'Europe d'accomplir toute ou une partie de leurs études supérieurs à l'étranger. Pour réaliser ceci il a tout d'abord fallu procéder à une harmonisation des cursus. C'est ce qu'on le désigne par le sigle LMD, qui instaure deux cycles et rend les diplômes plus lisibles et comparables. Bac = licence ou bachelor Bac = master Bac = doctorat. ECTS. Le système ECTS a été mis en place pour faciliter la mobilité des étudiants. Un diplôme commencé en France pourra donc par exemple être achevé dans n'importe quel autre pays européen. [...]
[...] Dans la seconde moitié du siècle, les pays européens ont ainsi pris conscience de la nécessité d'avoir un niveau d'enseignement supérieur élevé pour assurer la prospérité culturelle, sociale et économique de nos sociétés européennes. C'est réellement dans cette optique qu'ont été mises en place les politiques en matière d'enseignement supérieur. En prenant en compte la diversité des systèmes d'enseignement supérieur dans les différents pays européens, dans quelle mesure est-il possible de mettre en œuvre un espace européen de l'enseignement supérieur ? Comment rapprocher les Etudiants de l'Europe et l'Europe des étudiants ? Nous allons ainsi revenir sur la difficile construction d'un espace européen de l'enseignement supérieur. I. [...]
[...] Vu de l'intérieur. Vu de l'intérieur le bilan est plus incertain : chez les étudiants européens la crainte du chômage est particulièrement élevée ; ceci ajouté au fait que les enseignants semblent de plus en plus découragés face à une situation qui se dégrade et des autorités publiques dépourvues de projets Une population nombreuse, diverse et difficile à cerner Pour comprendre la population étudiante, il faut d'abord saisir la rupture des années 60 : avant la crise des 60's, l'étudiant européen appartenait à ce qu'on pourrait appeler une petite élite un peu turbulente (Maurice Flory), à la différence d'aujourd'hui, il ne connaissait pas alors de crainte par rapport au chômage et se préoccuper très peu des débouchés professionnels. [...]
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