L'Europe au défi de l'immigration clandestine

Thèmes abordés

europe, immigration, clandestins

Résumé du document

Clandestin, sans-papiers ou immigré illégal, les termes sont nombreux pour désigner un étranger en situation irrégulière. L'OCDE a défini six catégories d'immigrés clandestins : les migrants entrés légalement dans le pays avec ou sans autorisation de séjour mais qui exercent une activité illégale ; les migrants entrés légalement dans le pays, résidant illégalement et inactifs ; les migrants entrés illégalement sans titre de séjour et sans activité ou exerçant une activité illégale ; les migrants entrés clandestinement, qui ont acquis un titre de séjour et exerçant une activité illégale.

Extraits

[...] L'accès à l'Italie est plus simple depuis que le gouvernement Prodi a réformé le code de la Nationalité en 2006. Alors que le délai de résidence était réduit de dix à cinq ans clandestins étaient régularisés. Enfin, La Grèce est certainement le pays le plus ouvert d'Europe, avec 400 heures de cours de langue obligatoires pour obtenir un titre de séjour. L'expulsion, une réponse à l'immigration Elle apparaît comme une des principales portes d'entrées de l'Union Européenne même si clandestins sont reconduits à la frontière chaque année. [...]

[...] Le réseau qui compte 221 organisations s'est imposé comme un véritable mouvement contre les expulsions. Protéger les enfants et les familles de sans-papiers sont les principaux objectifs de l'association. La Cimade quant à elle informe les immigrés clandestins, c'est la seule à avoir accès aux centres de rétention. On notera aussi Gisti qui apporte un soutien inconditionnel aux immigrés clandestins. Si les sanctions ne dissuadent pas la volonté des associations, c'est avec la peur au ventre que vivent les immigrés. Leur pire cauchemar, qu'un policier frappe à leur porte. [...]

[...] L'objet de la politique européenne de coopération au développement est d'ailleurs le développement économique et social durable des pays en développement et plus particulièrement des plus défavorisés d'entre eux (article 177 du traité instituant la Communauté européenne). La stratégie s'articule autour d'un certain nombre d'axe tels que le maintien de la paix, la sécurité et l'application des principes d'une bonne gouvernance. Autre solution à l'immigration, les pays proposent aux clandestins de rentrer chez eux, en échange d'une somme d'argent. En France, cette aide au retour correspond à 3500 euros pour un couple et 1000 euros pour le premier enfant puis 500 euros pour les autres. [...]

[...] Le jour où il n'échappera pas au contrôle, il sera placé dans un centre de rétention. C'est l'antichambre de l'expulsion pour les personnes en situation irrégulière. Il pourra y recevoir des visites mais les conditions de vie sont telles que de nombreux clandestins se livrer à des grèves de la faim, mutilations pour voir leur séjour prolongé sur avis médical ou tentatives de suicide. La durée de rétention oscille de 40 jours en Espagne à une durée illimitée en Grande Bretagne. [...]

[...] Le but est de traverser la frontière marocaine pour atteindre l'enclave Melilla. La petite Espagne comme on l'a surnomme est une des plaques tournantes de l'immigration tout comme l'île de Lampedusa en Italie, le port de Cherbourg en France ou encore le port d'Odessa en Ukraine. De là, le clandestin fait appel aux passeurs pour traverser Gibraltar. Il embarque sur les Pateras et navigue sur les eaux dangereuses de la mer méditerranée, dite mer de cadavres Les passeurs préfèrent confier la barque aux migrants plutôt que de se heurter eux-mêmes aux risques ou d'emprunter de gros bateaux, comme ils le faisaient autrefois, et se faire repérer par les gardes côtes. [...]