Alors qu'elle frappe à la porte de l'Europe depuis une quarantaine d'années, la Turquie vient d'obtenir le feu vert de la Commission de Bruxelles pour postuler officiellement à l'entrée dans l'Union européenne. La commission estime, en effet, qu'Ankara remplit suffisamment les critères politiques définis à Copenhague pour entamer les négociations d'adhésion. Reste que la question de l'adhésion de la Turquie dans l'Europe a suscité nombre de réactions parmi les pays membres. Tout d'abord, il convient de rappeler que les évènements actuels intègrent un long cheminement commencé en 1963 par la phrase du Président de la Commission d'alors, Walter Alstein : « un jour la Turquie sera membre de plein exercice de la Communauté européenne ». En 1999, la Turquie reçoit le statut de candidat. Pourtant l'adhésion de la Turquie à l'Europe ne donne lieu à aucun consensus tant entre les pays membres qu'entre les partis. Pour bien saisir les enjeux de ce débat, nous rappellerons ici les arguments des partisans et des opposants à l'adhésion turque.
[...] Reste que la question de l'adhésion de la Turquie dans l'Europe a suscité nombre de réactions parmi les pays membres. Tout d'abord, il convient de rappeler que les évènements actuels intègrent un long cheminement commencé en 1963 par la phrase du Président de la Commission d'alors, Walter Alstein : un jour la Turquie sera membre de plein exercice de la Communauté européenne En 1999, la Turquie reçoit le statut de candidat. Pourtant l'adhésion de la Turquie à l'Europe ne donne lieu à aucun consensus tant entre les pays membres qu'entre les partis. [...]
[...] La Commission est en contact étroit avec les pays candidats afin de rechercher les solutions aux problèmes soulevés pendant les négociations. Au sein de la Commission, le travail est coordonné par la Direction générale pour l'élargissement. Le Secrétariat général du Conseil et les pays candidats sont en charge du secrétariat des négociations. Le Parlement européen est tenu informé des avancées des négociations et donne son approbation aux traités d'adhésion qui en découlent. Chaque Etat membre devra ratifier les traités d'adhésion. [...]
[...] Reste qu'aucune sanction n'est prévue dans les traités contre un Etat qui fausserait les statistiques. Seule solution pour Bruxelles : suspendre les aides au développement. La Grèce, de son côté, s'est déjà engagée à faire chuter son déficit (estimé à en 2004) sous les en 2005. Cette promesse se fonde principalement sur la croissance grecque, la plus élevée de la zone euro, qui devrait atteindre 3,9%. Cette affaire grecque incite l'Europe à travailler à l'harmonisation de ses instruments statistiques. En effet, actuellement, seul l'indice des prix à la consommation est calculé par la BCE. [...]
[...] L'Europe et la question turque. [...]
[...] Les négociations portent sur les conditions dans lesquelles les candidats adoptent, mettent en oeuvre et appliquent l'acquis et notamment sur la possibilité d'octroyer des périodes transitoires dont la durée et l'envergure doivent être limitées. Grâce à des arrangements similaires lors de précédentes négociations d'adhésion, les nouveaux Etats membres ont pu reporter à une date ultérieure agréée durant les négociations, la mise en conformité de leur système juridique avec certaines lois et règles de l'UE. Comment se déroulent les négociations ? En 1997 le Conseil s'est mis d'accord sur la procédure de négociation. [...]
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