«La vieille Europe ; elle ne revivra jamais : La jeune Europe offre-t-elle plus de chance?
» Voici une des questions qui résonnait dans l'esprit de Chateaubriand au XIXe siècle. Cette interrogation trouve un écho significatif dans les années qui suivirent la chute du communisme. En effet, l'étape charnière de la fin des années 1980 au début de la décennie 90 révèle le passage d'un monde bipolaire à un monde unipolaire pour certains, multipolaire ou encore en cours de multipolarisation pour d'autres. La chute du mur de Berlin en novembre 89, et avec lui l'effondrement du système communiste cristallise l'entrée dans une ère nouvelle de relations inter-étatiques. Par ailleurs, géographiquement, le vieux continent est le plus concerné par le déclin du modèle socialiste. Les pays que l'on nomme PECO(pays d'Europe centrale et orientale) étaient en grande majorité sous le joug de l'URSS. Ainsi, pour en revenir à notre citation initiale, cette période-ci de l'Histoire dépeint une Europe nouvelle à venir, qui devra s'adapter à ses «nouveaux» voisins, avide de nouveautés et de libertés. Si pour F. Fukuyama la chute du mur de Berlin évoque la fin de l'Histoire, l'Europe connait au contraire un tournant historique de sa construction.
Cela étant, il est nécessaire d'effectuer un bref rappel historique pour concevoir le long processus de construction de ce qu'on appelle désormais l'Union Européenne(UE).
[...] Un des problèmes avec ces nouveaux pays entrants, c'est à propos de la politique étrangère. Avant leur adhésion, l'Autriche, la Suède et la Finlande étaient qualifiées de «neutres». En adhérant à l'union, ils ont renoncé au moins implicitement à leur neutralité. En effet, sur ce sujet, le traité de Maastricht stipulait que la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) impliquait définition d'une politique de défense commune qui pourrait conduire, le moment venu, à une défense commune». Un des grands changements avec l'élargissement de 1995 qui fut constaté concrètement c'est la philosophie qui présidait désormais au processus d'élargissement de l'Union. [...]
[...] En effet, c'est à la fin de la Seconde Guerre Mondiale que s'est formalisée l'idée d'une Europe voulant construire un projet commun. On peut recenser 6 grandes étapes antérieures à cette période fondamentale qu'est le début des années 1990 : Le 9 mai 1950 intervient la déclaration de Robert Schuman, raccourci à la déclaration Schuman du nom du ministre des affaires étrangères français de l'époque. Celle-ci nait de la volonté de créer une Europe structurée. Cette dernière apparait en effet, comme une nécessité face à la menace croissante du totalitarisme soviétique. W. [...]
[...] Par ailleurs la mission de l'Europe repose sur des objectifs que doivent atteindre les différentes institutions et organes. Le but étant d'appliquer ces objectifs. Ceux-ci se sont un peu plus spécifiés au cours de l'Histoire étant donné le contexte mondial dans lequel le vieux continent évolue. Ainsi pour rester en course dans le leadership mondial, l'UE a dû s'adapter aux changements survenus dans les 30 dernières années. Membership de l'UE Réunification de l'Allemagne L'actualité des premiers mois de l'année 1990 est dominée par la question allemande. [...]
[...] Ce dernier aura pour objectif de veiller à la convergence des politiques économiques des pays de l'Union. Ensuite, la prochaine étape stipule l'établissement en 1996 par les ministres des Finances de la liste des États répondant à certains critères de convergence (inflation contenue, déficits publics limités, dette mieux gérée et taux d'intérêt maitrisés). Enfin, la dernière et troisième étape veut que si au moins 7 États membres répondent à ces critères, ça sera la naissance d'une Banque centrale européenne indépendante des gouvernements, et la mise en circulation d'une monnaie unique. [...]
[...] L'Allemagne avait cependant réussi à imposer une clause de sorte qu'à la demande d'un État, lors de la prise de décision à la majorité qualifiée, on vérifierait que cette majorité représentait au moins 62% de la population totale de l'Union it Le traité de Lisbonne, quant à lui, modifiait le fonctionnement de l'Europe en 5 points : «Les Etats membres acquièrent au Conseil un poids proportionnel à leur population». Président du Conseil européen sera désigné par les Etats membres tous les deux ans et demi. Il assurera davantage de continuité dans les travaux du Conseil européen». Président de la Commission est élu par le Parlement européen, ce qui renforce l'importance des élections européennes et leur influence sur le fonctionnement de l'Union». [...]
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