Le Partenariat euro-méditerranéen (PEM) est né de la Conférence euro-méditeranéenne des Ministres des Affaires étrangères qui s'est tenue à Barcelone les 27 et 28 novembre 1995. Il est à l'origine un cadre élargi de relations politiques, économiques et sociales entre les 25 Etats membres de l'Union européenne et 10 partenaires de la rive sud de la Méditerranée (Algérie, Autorité palestinienne, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie, Tunisie, Turquie).
Le processus de Barcelone a pour finalité la construction d'une zone euro-méditerranéenne de prospérité partagée, de paix et de stabilité et l'instauration progressive du libre-échange. Son instrument principal est la mise en œuvre d'accords d'association avec chaque pays de la zone. Dans la Déclaration de Barcelone, les 27 partenaires euro-méditerranéens ont établi les trois grands objectifs du Partenariat qui constituent les trois volets d'Euromed.
Le volet politique et de sécurité consiste en la définition d'un espace commun de paix et de stabilité au moyen d'un renforcement du dialogue politique. La résolution du conflit israélo-palestinien est un axe important. Les participants s'engagent à développer l'Etat de droit et la démocratie, à respecter les droits de l'homme et les libertés fondamentales. Le volet économique et financier vise la construction d'une zone de prospérité partagée au moyen d'un partenariat économique et financier et l'instauration progressive d'une zone de libre-échange d'ici 2010. Il s'agit de favoriser la croissance économique dans la zone, une convergence progressive du niveau de vie des populations concernées vers celles des pays de l'UE, ainsi que l'amélioration de la compétitivité au sein des économies du sud méditerranéen. Enfin le volet social, culturel et humain vise à favoriser la compréhension entre les cultures et les échanges entre les sociétés civiles.
[...] Au Moyen-Orient la réussite d'une coopération sub-régionale semble être otage du conflit israélo-palestinien. En effet, la Syrie et le Liban, connaissant de graves problèmes bilatéraux avec Israël, estiment que la coopération régionale dépend du règlement préalable des contentieux existant. Le principal obstacle à la coopération réside dans l'inexistence d'un niveau minimum de confiance mutuelle qui permette la durabilité politique et publique des initiatives de coopération. Les problèmes territoriaux, le terrorisme, les incursions militaires, la prolifération, la prédominance d'une culture nationaliste et de politique de puissance sont autant d'obstacles à l'échange de relations normales et à la coopération entre les Etats de la région[17]. [...]
[...] La place de choix accordée aux Accords d'Association avec les pays partenaires pris individuellement ainsi que la modicité des sommes du MEDA affectées à la coopération régionale euro- méditerranéenne vont dans ce sens. La difficile construction de l'intégration maghrébine et le PEM Liguori Chiara “Fourth Euro-Mediterranean conference of foreign ministers, Presidency's formal conclusions”. Marseille, Novembre 2000. La difficile construction de l'intégration maghrébine et le PEM Liguori Chiara Intégration et coopération sous-régionale en Méditerranée Álvaro de Vasconcelos, Euromesco Paper 13, avril 2000. Les relations entre l'Europe et le sud de la Méditerranée, conclusions du séminaire de Lisbonne Assemblée de l'Union de l'Europe Occidentale. Document décembre 2002. [...]
[...] Elles ne sont aussi manifestes dans aucun autre domaine que la lutte contre le terrorisme. Il reste encore beaucoup à faire pour susciter la confiance nécessaire à une intensification des échanges d'informations sur les dangers potentiels que représentent certaines organisations et certains individus. La commission a proposé que les partenaires euro-méditerranéens engagent un débat sur un code de conduite en matière de lutte contre le terrorisme, notamment ses aspects financiers, pour parvenir à un accord avant la fin de 2007 Les difficultés que connaît Euromed depuis sa création en 1995 sont révélatrices des antagonismes, des rivalités et de l'absence d'unité d'une Méditerranée fragmentée. [...]
[...] Le processus de Barcelone a pour finalité la construction d'une zone euro-méditerranéenne de prospérité partagée, de paix et de stabilité et l'instauration progressive du libre-échange. Son instrument principal est la mise en œuvre d'accords d'association avec chaque pays de la zone. Dans la Déclaration de Barcelone, les 27 partenaires euro-méditerranéens ont établi les trois grands objectifs du Partenariat qui constituent les trois volets d'Euromed. Le volet politique et de sécurité consiste en la définition d'un espace commun de paix et de stabilité au moyen d'un renforcement du dialogue politique. La résolution du conflit israélo-palestinien est un axe important. [...]
[...] En plus de l'inexistence d'institutions de coopération ou d'intégration régionale, la rive sud de la Méditerranée est caractérisée par un très faible niveau de relations économiques interrégionales. Le commerce interrégional représente moins de du PIB de la zone[6]. En prenant l'exemple du Maroc, on constate que seulement de ses exportations sont à destination de l'UMA alors que cette dernière ne compte que pour des importations du Maroc ou de l'Algérie. La situation n'est pas très différente au Moyen-Orient, où le commerce interrégional ne représente que des échanges commerciaux[7]. [...]
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