Le 1er janvier 2009, la Slovaquie est devenue le 16ème État-membre de l'UE à abandonner sa monnaie au profit de l'Euro.
Pour accéder à la monnaie unique européenne, le pays a dû remplir les critères d'adhésion à la zone Euro. Ces critères, dits, de convergence ont été fixés par le traité de Maastricht, adopté en 1992.
Le Pacte de Stabilité et de Croissance (PSC) de 1997, encadre quant à lui, les politiques budgétaires des pays-membres de cette Union Économique et Monétaire (UEM). Cette dernière est le prolongement logique du grand marché unique européen qui ne pouvait se concevoir sans une intégration monétaire renforcée. Pourtant, les critères de Maastricht sont contraignants et accusés d'être à l'origine de la faible croissance de l'UE (le PIB devrait chuter de 1,8 % cette année, selon la Commission Européenne) (...)
[...] Pour accéder à la monnaie unique européenne, le pays a dû remplir les critères d'adhésion à la zone Euro. Ces critères, dits, de convergence ont été fixés par le traité de Maastricht, adopté en 1992. Le Pacte de Stabilité et de Croissance (PSC) de 1997, encadre quant à lui, les politiques budgétaires des pays-membres de cette Union Économique et Monétaire (UEM). Cette dernière est le prolongement logique du grand marché unique européen qui ne pouvait se concevoir sans une intégration monétaire renforcée. [...]
[...] Pour Kennen, enfin, l'offre de produits doit être diversifiée car ainsi l'instrument du taux de change sera moins utile, puisqu'un choc dans un secteur sera moins déstabilisant pour l'économie. Si une zone monétaire n'est pas optimale alors elle manque d'efficacité. Conclusion L'efficacité et l'attractivité de l'Euroland sont remises en cause, notamment au regard de sa faible croissance ; pourtant l'Euro, qui vient de fêter ses 10 ans, a réussi à s'imposer sur la scène internationale aux côtés au dollar. Sans lui la crise actuelle serait doublée d'une crise de change et d'une hausse des taux d'intérêt. [...]
[...] Par ailleurs, la politique monétaire unique peut ne pas être compatible avec les politiques budgétaires nationales (difficulté de mettre en place un Policy-mix) qui doivent de plus être coordonnées car elles se transmettent entre pays. Ex : une rigueur budgétaire. De plus, les contraintes imposées par les critères de convergence seraient à l'origine de la faible croissance (fin 2007, elle était de dans la zone Euro, contre pour l'UE). Certains pays ont dû sacrifier leur croissance pour les atteindre. Ex : la France en 1993. La politique monétaire est accusée de privilégier la lutte contre l'inflation sans abaisser suffisamment vite les taux d'intérêt quand la conjoncture se dégrade. [...]
[...] Cependant, tout ceci ne signifie pas qu'une convergence réelle existe. Cette dernière se traduit par exemple par le taux de chômage. C'est en réalité la relative amélioration du niveau de vie des pays. B : Les avantages d'une UEM La circulation d'une monnaie unique permet un abaissement des coûts de diffusion des informations (tels que les prix, une diminution des coûts de transaction et de conversion, une baisse de l'incertitude et des coûts dus aux fluctuations des taux de change ainsi qu'une meilleure gestion des réserves communes (moins coûteux, Tout ceci entraine des avantages indirects. [...]
[...] Les performances comparées de l'Euroland et de la zone non-Euro révèlent un avantage à cette dernière. Croissance anémiée, chômage de masse, déficits structurels font que le Royaume-Uni et la Suède par exemple rappellent qu'ils n'adopteront pas l'Euro pour le moment. B : La zone Euro n'est pas optimale Selon la théorie des Zones Monétaires Optimales (ZMO) développée par Mundell, la principale condition d'optimalité réside dans la mobilité des facteurs de production (ce n'est pas le cas dans l'Euroland) mais il faut aussi un système de change fixe dans la zone (monnaie unique) et un système flottant vis-à-vis des tiers. [...]
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