L'euro : aboutissement ou étape?

Résumé du document

L'Europe a souffert de la dernière crise financière, que fut celle des subprimes et qui s'est répandue via les marchés boursiers dans tous les pays développés à économie de marché. Cette crise qui va amener ces pays vers la récession économique va peut être permettre de faire le point et il faut l'espérer, elle pourrait nous permettre d'éviter de refaire les erreurs qui ont été faites dans le passé, tel que la spéculation financière abusive sur les marchés financiers. Une relance européenne est attendue pour le début de l'année 2009, une relance ne peut que se faire sur le plan européen en raison de la politique monétaire européenne qui est commune aux pays membres de la zone euro.
L'euro (la monnaie unique de 15 pays de l'Union européenne) est l'aboutissement ( la fin) de la volonté de mise en place d'une politique monétaire commune mais il semble n'être qu'une étape (moyen) afin d'aller vers une Europe fédérale. En effet, la construction européenne a souvent était au point mort et ce depuis de nombreuses années, le traité de Maastricht de 1992 a permis de relancer la construction de l'Europe avec l'Union européenne monétaire dans les quinze pays qui adoptés l'euro mais aussi dans tous les pays de l'Union européenne, aujourd'hui se pose le problème de l'Europe fédéral et de la mise en place d'un budget européen.

Extraits

[...] Et également en automne 2008, lorsque la crise financière était forte, les pays européens ont tous opté pour des plans de sauvetages des bourses et des banques qui avaient un peu près tous le même contenu. On voit donc que les pays ont quand même presque tous le même comportement en cas de difficultés. Il fat que l'Europe soit forte et la mise en place d'un budget européen est une mesure phare que l'Europe doit prendre afin de devenir une zone monétaire optimale, mais aussi de tendre vers une unification des politiques. [...]

[...] L'euro : aboutissement ou étape ? L'Europe a souffert de la dernière crise financière, que fut celle des subprimes et qui s'est répandue via les marchés boursiers dans tous les pays développés à économie de marché. Cette crise qui va amener ces pays vers la récession économique va peut-être permettre de faire le point et il faut l'espérer, elle pourrait nous permettre d'éviter de refaire les erreurs qui ont été faites dans le passé, tel que la spéculation financière abusive sur les marchés financiers. [...]

[...] Ainsi, tout le domaine monétaire est de la compétence de la banque centrale, il est donc impossible de mettre en place une politique monétaire plus abouti que celle de l'euro sauf si l'euro est adopté par les 27 qui composent l'Union européenne. L'euro a des avantages en plus que les systèmes de taux de changes fixes, mais ajustables qui étaient en place avant lui. En effet, dans un premier, une seule monnaie sous-entend la disparition des coûts de conversions entre les différentes monnaies. De plus, cela entraîne une meilleure lisibilité des prix pour les pays qui ont adopté l'euro et cela ne fait que renforcer la concurrence sur le marché unique qui fut mis en place en 1986 par Laurent Fabius. [...]

[...] Et même si l'euro est l'aboutissement d'une Europe monétaire cependant il n'est qu'un pas vers une Europe politique qui n'est qu'à son commencement et dont l'aboutissement serait une Europe fédérale. Ainsi, l'euro est une étape vers une unité politique européenne, puisque l'Europe n'est pas une zone monétaire optimale et qu'il n'y a pas de projet de convergence politique notamment dans le domaine du social. Il apparaît que l'Europe n'est toujours pas une zone monétaire optimale, puisque dans un premier temps, elle ne semble pas capable de faire face sans difficulté à des chocs extérieurs, car selon Mundell, même s'il y a une mobilité du travail possible, le critère de flexibilité des prix et des salaires n'existe pas. [...]

[...] L'Europe n'a pas de réelle politique commune et même si l'euro montre quand même la réussite d'une politique monétaire commune, cela est l'exception. En effet, il n'y a pas de politiques militaires européennes, ni de politique sociale. En effet, au sein de l'Europe, il existe de grandes disparités sociales entre les pays et cela notamment en raison de l'intégration récente des pays de l'ancien bloc soviétique dans l'Europe par exemple la Roumanie qui est un lieu d'accueil pour les entreprises originaires d'Europe de l'Ouest, il existe donc un dumping social au sein même de l'Union européenne et la question de l'harmonisation du social est plus que jamais problématique, car si ajustement il doit y avoir il est impossible de le faire par le haut pour les pays de l'Est et impensable de le faire par le bas pour les pays de l'ouest, car il est quasi impossible de revenir sur les acquis sociaux. [...]