Au début des années 1990, l'Union Européenne consolide son organisation par le Traité de Maastricht en 1992 qui établi la citoyenneté européenne et une union économique et monétaire. Mais en même temps elle doit faire face à l'effondrement du bloc de l'Est-ce qui lui pose un double problème : comment les intégrer économiquement, comment réagir face à la guerre qui éclate en Yougoslavie ?
Par ailleurs dans le nouvel ordre mondial l'Europe est confrontée à la guerre en Irak et elle n'est pas préparée à résoudre les problèmes politiques.
Nous allons montrer que tous les changements géopolitiques en Europe et dans le monde obligent l'Europe à aller vers un approfondissement c'est-à-dire vers un processus d'intégration politique et sociale qui passe par une harmonisation des politiques européennes et par des transferts de compétences des états vers les instance communautaires.
[...] La guerre yougoslave L'éclatement de la Yougoslavie est l'une des conséquences majeures de l'effondrement du communisme. Dès 1990 l'autorité de la Serbie au sein de la fédération yougoslave est contestée. NB La Yougoslavie était en effet une fédération de républiques maintenue ensemble par l'autorité d'un homme : Tito et par le ciment du communisme. Cette fédération ne formait pas une vraie nation librement consentie, mais plutôt une mosaïque de nationalités. Dès 1990 des élections libres ont lieu pour la première fois dans les différentes républiques de la Yougoslavie. [...]
[...] L'entrée des ex-démocraties populaires dans l'économie de marché Dès leur sortie du CAEM elles demandent directement leur entrée dans l'Europe communautaire qui est prête à les accepter si et seulement si elles remplissent les conditions de l'économie de marché. Cette mise aux normes est très difficile parce qu'il y a une absence de capitaux, de rentabilité et gestion capitalistique. Ainsi pendant une dizaine d'années les inégalités entre l'Est et l'Ouest sont restées frappantes. Dans les années 1990, le PIB de l'Estonie ne représente que 30% de celui du Portugal qui est le pays le plus pauvre de l'Europe. [...]
[...] L'Allemagne aurait aimé soutenir la Slovénie et la Croatie alors que la France hésite à condamner la Serbie trop fort à cause d'une ancienne alliance. Absence de solidarité en Europe. Ce qui légitime l'intervention des USA dans les affaires européennes et pose le problème de l'Europe politique. II) Parallèlement, l'Europe poursuit sa construction La CEE devient l'UE La construction évolue dans les années 1990 avec la convention de Schengen qui abolit le contrôle des personnes aux frontières. Elle est appliquée en 1995 sauf 2 pays qui n'y sont pas favorables, le Royaume-Uni et l'Irlande. [...]
[...] Les institutions européennes ont été un petit peu retouchées par Maastricht. D'abord au niveau du Parlement, il pourra Co-décider mais seulement dans certains domaines (environnement, réseaux, éducation). On a également rajouté deux domaines de discussion : sécurité européenne et politique étrangère et sécurité intérieure, police, justice, immigration. On dira donc que l'intégration politique avance à petits pas. L'UE procède à de nouveaux élargissements qui posent de nouveaux problèmes En 1995 l'Europe des 12 devient l'Europe des 15 avec l'entrée de l'Autriche, Suède et Finlande, la Norvège et la Suisse ayant été refusées. [...]
[...] Pour les 8 anciennes, elles ont bien entamé leur conversion vers l'économie de marché. En 2007 la Bulgarie et la Roumanie rentrent. Pour l'UE cet élargissement présente 3 avantages : - étendre la zone de stabilité et de paix à tout le continent - stimuler la croissance économique et commerciale grâce à un marché de 450 millions de consommateurs et grâce aux avantages comparatifs d'une main-d'œuvre peu chère à l'est de l'Europe - accroître la place de l'UE dans les affaires mondiales. [...]
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