Entre mai et décembre 1989, toutes les démocraties populaires d'Europe de l'Est s'effondrent. Désormais il n'y a plus de séparation nette entre l'Est et l'Ouest au sein du continent européen. Du côté ouest, le problème est de développer une Union européenne, mais avant de poursuivre la construction européenne, il faut s'occuper du cas des pays de l'Est. La question qui se pose à ce moment est donc de savoir que faire des pays de l'Est. Les intégrer ? Ou continuer la route sans eux ? Les valeurs de l'Europe font qu'elle ne peut laisser l'Est seule mais intégrer l'Est signifie réintégrer la guerre sur le continent.
[...] A propos de ce président, beaucoup d'analystes sont pessimistes quand à l'impact du Traité de Lisbonne sur le futur de l'Europe. La personnalité de ce président ne confère pas une grande influence aux institutions Européennes. Un compromis existe donc réellement mais l'unité Européenne reste plus un objectif qu'une réalité et aujourd'hui, dans la pratique, le Traité de Lisbonne ne semble pas être un atout pour la progression de l'Europe. [...]
[...] Les enjeux européens depuis 1989 Entre Mai et Décembre 1989, toutes les démocraties populaires d'Europe de l'Est s'effondrent. Désormais il n'y a plus de séparation nette entre l'Est et l'Ouest au sein du continent Européen. Comment cela va donc fonctionner ? Du côté Ouest, le problème est de développer une union européenne, mais avant de poursuivre la construction Européenne, il faut s'occuper du cas des pays de l'Est. Le défi de l'intégration de l'Est La question qui se pose à ce moment c'est, que faire de l'Est ? [...]
[...] Entre les idéaux et la réalité, c'est l'idéalisme Européen qui a prévalu. Dès le début des années 1990, quand on passe de la CEE à l'UE, on fait prévaloir l'idéalisme Européen mais il va être relativement tempéré. La Pologne rentre en Mai 2004, soit 15 ans après la chute du Mur. Le réalisme Européen est tout de même présent, l'Europe s'inscrit dans un projet d'intégration sur le long terme. Les 8 premiers entrent en 2004 mais il aura fallu 15 ans d'attente, pour d'autres ce fut encore plus long comme la Roumanie en 2008, d'autres, même attendent encore (Serbie, Bosnie, Albanie). [...]
[...] Les peuples ont été mélangé, et il n'a pas été possible de trouver une frontière convenable. Ainsi, la ville de Sarajevo par exemple est convoitée par toutes les populations de la Yougoslavie, d'ou de graves problèmes interethniques. L'Ouest, de son côté, voit cela et c'est ce qui explique au départ la réticence des dirigeants occidentaux à propos de l'intégration de l'Est. On sort d'une époque ou la guerre a fait partie de l'ordinaire mais depuis 1945 en Europe il n'y a pas eu de guerre. [...]
[...] On peut noter un autre progrès mais cette fois-ci dans le domaine du vote des lois Européennes. En 1965, avec le compromis du Luxembourg, il fallait l'unanimité pour adopter quelque chose, cela devenait très difficile voire intenable car avec le nombre grandissant de pays, trouver un accord unanime devenait de plus en plus difficile. Depuis plusieurs années, les partisans de l'Europe militaient pour une majorité qualifiée, c'est à dire 55% des votes représentant 60% de l'ensemble de la population. Il n'y a plus de blocage et la progression de l'Europe est ainsi facilitée. [...]
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