Composé de 518 membres représentant les douze pays de la Communauté européenne, le Parlement européen est élu au suffrage universel direct depuis 1979, pour un mandat de cinq ans. Le traité de Paris instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (C.E.C.A.) et les traités de Rome instituant la Communauté économique européenne (C.E.E.) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom) ont confié à cette institution des compétences de contrôle sur le Conseil des ministres et la Commission. Il partage le pouvoir budgétaire avec le Conseil, et dispose d'un pouvoir de délibération et de consultation qui porte sur tous les domaines de la compétence communautaire.
[...] La configuration de l'Assemblée a notablement changé. Les deux principaux groupes accroissent leur supériorité numérique, contrôlant, avec plus de 300 membres sur 518, la procédure législative. Par contre, les autres groupes, aussi bien à gauche qu'à droite, se sont affaiblis et divisés, portant à 10 le nombre de groupes politiques, contre 8 dans le précédent Parlement. Par ordre d'importance numérique décroissant, les groupes politiques sont les suivants : Socialiste (180 membres) : les travaillistes britanniques y sont les plus nombreux devant les sociaux-démocrates allemands les socialistes espagnols français et italiens (14). [...]
[...] Les élections européennes de juin 1989 Composé de 518 membres représentant les douze pays de la Communauté européenne, le Parlement européen est élu au suffrage universel direct depuis 1979, pour un mandat de cinq ans. Le traité de Paris instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (C.E.C.A.) et les traités de Rome instituant la Communauté économique européenne (C.E.E.) et la Communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom) ont confié à cette institution des compétences de contrôle sur le Conseil des ministres et la Commission. [...]
[...] La Grande-Bretagne n'a pas failli à sa réputation insulaire, puisque Mme Thatcher est la seule à entretenir une querelle théologique sur les méfaits de la technocratie bruxelloise et sur la supranationalité, querelle en vogue en France lors des élections de 1979 marquées par appel de Cochin de Jacques Chirac, mais éteinte depuis des années. Cette résistance à reconnaître le fait européen, tout en participant aux activités de la C.E.E., n'est pas la moindre des contradictions du camp conservateur britannique, lui-même divisé sur le sujet, avec Edward Heath et Michael Heaseltine à la tête des opposants à Margaret Thatcher. Celle-ci, dans un discours prononcé à Bruges le 20 septembre 1988, avait ouvert les hostilités contre l'Europe de Jacques Delors, tandis que ce dernier pouvait se féliciter de voir les syndicats britanniques T.U.C. [...]
[...] Trois pays ont mené conjointement une campagne pour les élections européennes et pour les élections législatives nationales, se déroulant à la même date : la Grèce, où le Premier ministre Andréas Papandréou se trouve en position difficile alors que son parti, le P.A.S.O.K., est mêlé à des scandales financiers de grande ampleur ; le Luxembourg et l'Irlande. En Italie et aux Pays-Bas, les gouvernements respectifs de MM. de Mita et Lubbers sont démissionnaires et se préparent à des élections législatives anticipées. Enfin, en Espagne et au Portugal, on peut s'interroger sur le taux de participation, alors que les premières élections directes pour le Parlement européen se sont tenues en 1987. [...]
[...] Arc-en-Ciel (A.R.C membres) : ce groupe composé de 7 nationalités regroupe principalement des régionalistes dont 1 Français, Max Siméoni (indépendantiste corse), et des alternatifs qui siégeaient précédemment avec les écologistes. Les non-inscrits (N.I membres). Trois parlementaires français ont été élus vice-président du Parlement (Nicole Perry, socialiste; Nicole Fontaine, P.P.E. ; Yves Galland, libéral) et siègent au Bureau : les 18 commissions parlementaires et les 28 délégations avec les pays tiers ont également été reconstituées, et les présidences attribuées selon la répartition proportionnelle. Ainsi le groupe socialiste préside 9 commissions, le P.P.E. (démocratechrétien) les libéraux les conservateurs et les communistes italiens 1. [...]
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