En 2008 survint un évènement majeur dans l'Histoire économique mondiale: la crise des subprimes, aux États-Unis. Celle-ci, au départ touchant uniquement l'économie américaine, a précipité le monde entier dans une crise aux dimensions hors du commun. Ainsi, toute l'Europe fut plongée dans une crise telle que l'on n'en avait pas connue depuis 1929.
Les sociétés européennes, déjà affectées par des problèmes socio-démographiques comme notamment le Papy-boom (les générations vieillissantes du Baby-boom), connaissent alors d'autant plus de difficultés. La crise a mis à l'épreuve les modèles européens d'intégration de la jeunesse dans la vie active, les conditions d'émancipation et par conséquent les différentes formes de solidarités familiales. Les jeunes européens, qui représentent les nouveaux venus sur le marché du travail, voient donc leurs conditions d'entrée dans la vie active, c'est-à-dire leur insertion sociale et professionnelle dans le monde du travail au sortir de l'école, prendre un tournant différent.
Il convient alors de se demander: quels sont les effets de la crise sur les conditions d'entrée dans la vie active des jeunes européens?
[...] De plus, la libération du marché des pays du Nord de l'Europe incite la jeunesse de ces Etats à entrer, le plus rapidement possible dans la vie active, on parle ici de système “libéral-démocrate”. De cette manière les parcours universitaires sont longs et entrecoupés de périodes où les jeunes sont actifs ce qui leur permet de devenir plus facilement autonomes, de mieux se connaître, et ainsi d'entamer la construction de leur personnalité, de leur vie, de leur futur. En conséquence, l'autonomie individuelle des jeunes scandinaves est mise en avant dans ce modèle, qui permettrait ,dans l'idéal, aux jeunes scandinaves de trouver”. [...]
[...] Avoir 20 Ans en temps de crise : quels sont les effets de la crise sur les conditions d'entrée dans la vie active des jeunes européens? Introduction: En 2008 survint un évènement majeur dans l'Histoire économique mondiale: la crise des Subprimes, aux États-Unis. Celle-ci, au départ touchant uniquement l'économie américaine, a précipité le monde entier dans une crise aux dimensions hors du commun. Ainsi, toute l'Europe fut plongée dans une crise telle que l'on n'en avait pas connue depuis 1929. [...]
[...] Ces “générations précaires” se sont développées avec la crise des Subprimes dès 2008 et ont vu leur nombre augmenter au fil des mois. On perçoit ce problème surtout dans l'Europe méditerranéenne. Les Milleuristas en Espagne, les Generazione mille euro en Italie sont des groupements de jeunes adultes qui dénoncent la précarité des emplois et leurs faibles revenus. Ils revendiquent de plus en plus fréquemment leurs droits à des emplois plus stables, avec des revenus adaptés pour faire face à ce monde en crise. [...]
[...] Les revenus sont souvent bien trop faibles pour répondre au coût de la vie trop élevé. Pour faire face à ces difficultés croissantes, les jeunes s'appuient davantage sur l'entraide familiale, et les politiques publiques pour les aider financièrement. Cependant, le recours aux solidarités familiales de façon intensive a pour effet de faire apparaître les limites de cette solution. Il serait par conséquent intéressant de se demander si la crise affecte de la même manière les conditions d'entrée dans la vie active des jeunes Américains ( . [...]
[...] Comme il a été vu précédemment il existe au sein même de l'Union Européenne une distinction entre les jeunes européens nordistes et les jeunes européens méditerranéens. On peut voir d'un côté une indépendance précoce pour les jeunes du Nord de l'Europe et d'un autre côté une dépendance prolongée au Sud. L'âge médian du départ du domicile parental est d'environ 21 ans dans les sociétés du Nord alors qu'il est de 27 ans dans les sociétés méditerranéennes. Différents facteurs sont à l'origine de cet écart si important. [...]
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