Exposé réalisé à Sciences Po portant sur l'Europe et la politique de la concurrence, le but est de s'interroger sur les avantages et les limites de la concurrence dans l'optimisation du bien-être économique de la société. Comment, face à la complexité des marchés, cet objectif de bien-être appelle à une souplesse dans l'application de la politique de la concurrence ?
[...] Autant d'exemples récents qui montre le rôle de régulateur que joue la politique européenne de la concurrence sur le marché. Par concurrence, on entend bien sûr une situation des marchés sur lesquels aucune entreprise n'est assez importante pour influencer les prix. L'idée à la base de toute politique de la concurrence est que cette dernière a des bienfaits pour le bien-être total, c'est à dire, l'ensemble surplus du consommateur + surplus du producteur. Toutefois il est fréquent d'observer des distorsions de la concurrence sur les marchés, d'où la nécessité d'autorités régulatrices. [...]
[...] De plus cette rente n'est que transitoire car les forces de marché finiront par restaurer le jeu de la concurrence. Autre idée quant aux bienfaits possibles des concentrations : parfois elles permettent une réelle diminution des coûts, donc une meilleure compétitivité de l'entreprise. Et ceci peut être intéressant en Europe si on cherche à créer des champions européens. Un exemple de monopole justifié : Les monopoles dits naturels On est alors dans le cadre d'une activité présentant de fortes économies d'échelle : lorsque la production augmente, le coût unitaire de production diminue continuellement. [...]
[...] Guylaine MAYBON / Alaric AUDARD / 26 Oct Conférence d'économie de Fabrice LENSEIGNE Séance 3 : Le marché des biens et services : la concurrence et les défaillances de marché Exposé : L'Europe et la politique de la concurrence Plan détaillé Introduction : Face à la complexité des marchés, dans quelle mesure la recherche du bien-être optimal nécessite-t-elle une souplesse des principes de la politique européenne de la concurrence ? I. Avantages et limites de la concurrence dans l'optimisation du bien-être total I.1. Améliorer le bien être total passe par la dilution du pouvoir de marché I.2. [...]
[...] Le contrôle des opérations de concentrations. Par exemple : l'interdiction d'une fusion de deux grands groupes qui conduit ces derniers à dominer le marché. C'est une question difficile car les concentrations résultent du jeu normal de la concurrence et servent à créer des synergies donc des réductions de coûts, mais peuvent aussi aboutir à des situations de monopoles ou d'oligopoles néfastes pour le bien-être total. Faire la balance est la première difficulté. D'ailleurs l'UE impose peu d'interdictions aux concentrations, mais autorise souvent sous conditions (par exemple : accepte l'opération à condition d'une cession d'actifs ; c'est un des enjeux de la concentration envisagée Suez-GDF : prendre un autre exemple car je l'utilise dans ma partie pour montrer autre chose, à savoir, le conflit entre défense des champions nationaux et création de champions européens). [...]
[...] Le monopole n'est cependant pas la seule situation de concurrence imparfaite qui puisse porter préjudice au consommateur. Entre le monopole et la concurrence pure et parfaite se trouve l'oligopole, caractérisé par la présence d'un petit nombre d'offreurs. L'oligopole présente le risque de voir ses différents offreurs s'entendrent pour fixer un prix supérieur à celui résultant du libre jeu concurrentiel, créant ainsi ce qu'on qualifie d'entente restrictive ou de cartel. Un exemple frappant est celui des ententes sur les vitamines en 1999 dans le domaine pharmaceutique et qui concerna plus de 8 entreprises dont deux leader mondiaux Hoffmann-La Roche et BASF, accusés de fixer les prix entre eux. [...]
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