Dissertation sur le sujet : Comment expliquer les deux échecs référendaires successifs en France et au Pays-Bas sur le projet de rattification de la Constitution européenne ? Analyse des raisons du « Non » français et néerlandais au projet de Constitution pour l'UE.
[...] Les enjeux d'une Constitution pour l'UE Les raisons du Non français et néerlandais au projet de Constitution pour l'UE Comment expliquer les deux échecs référendaires successifs en France et au Pays-Bas sur le projet de Constitution européenne? I. Les raisons structurelles A. La position des forces politiques sur la construction européenne B. La faiblesse des relais européens II. Les raisons conjoncturelles A. Des campagnes contre-productives? B. [...]
[...] Si des relais de l'Europe existent, ils ne restent encore que trop peu utilisés et parfois semblent être mal pensés. C'est ainsi dans la structure même de l'Union européenne que l'on peut trouver une explications aux NON français et néerlandais. Cependant, on ne peut pas se contenter de cet état de fait pour lui attribuer l'ensemble des raisons ayant mené les citoyens de ces deux pays à voter NON. Nous allons donc voir qu'au-delà des raisons structurelles, il existe des raisons conjoncturelles à la non ratification du traité. [...]
[...] La droite souverainiste et l'extrême droite se sont construites contre l'idée d'Europe. L'Union est souvent utilisée pour justifier une multitude de problèmes nationaux (euro, pouvoir d'achat). Le non néerlandais est intimement lié à un replis général du pays sur lui-même analyse Richard Wouters en charge de l'Europe au sein de la gauche verte. Contre France Contre Pays-Bas FN MNR MPF RPF LPF (Liste Pim Fortuyn) Groupe Geert Wilders Leefbaar Nederland Malgré ces divergences et ces divisions partisanes, le rapport de force électoral était très favorable aux partis du oui. [...]
[...] Ainsi en France selon l'IPSOS des électeurs qui se disaient proches du PS ont voté non. La proportion grimpa à 60% pour les électeurs qui se disaient proches des Verts. De même, aux Pays-Bas, la moitié des électeurs du Parti du travail et du Parti populaire pour la liberté et la démocratie n'ont pas suivi la ligne officielle de leurs partis. A un moindre degré, il en va de même des électeurs de l'Appel chrétien-démocrate et de la Gauche verte. [...]
[...] Au-delà des questions de communication par et sur les institutions européennes, on peut également s'interroger sur le rôle des partis dans ce domaine. Si l'on s'en tient à la déclaration de Franck BIANCHERI : Le meilleur moyen de communiquer l'Europe, la citoyenneté dans un pays, c'est bien les élections et les partis qui les alimentent Mais le paysage politique européen tend plus aujourd'hui à brouiller les cartes plutôt qu'à délivrer un message clair et audible. Candidats au nom d'un parti national, les députés européens rejoignent une fois élu un groupe parlementaire au sein duquel plusieurs partis nationaux sont représentés et parfois même plusieurs partis d'un même pays et en désaccord politique à l'échelle nationale (PPE-DE). [...]
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