Le 9 mai 1950 constitua un tournant dans l'histoire de l'Europe : ses peuples s'engagèrent, pour la première fois, sur la voie d'un rapprochement durable. C'est en hommage à cette démarche fondatrice que les chefs d'Etat et de gouvernement, réunis en Conseil européen à Milan les 28 et 29 juin 1985, ont décidé « l'institution, le 9 mai de chaque année, de la journée de l'Europe ». La charte de la journée de l'Europe repose sur trois principes simples : la mise en valeur des symboles de l'Europe, la diffusion d'une information civique sur l'Europe, la rencontre entre les citoyens des différents pays d'Europe.
A ce même Conseil européen, les représentants des Etats membres décidèrent l'adoption d'un drapeau comme emblème ainsi que l'adoption d'un hymne. Le drapeau est bleu avec douze étoiles d'or (emblème du Conseil de l'Europe depuis 1955). Disposées comme les heures sur le cadran d'une horloge, les douze étoiles se veulent un symbole de plénitude et de perfection. C'est pourquoi ces étoiles resteront toujours à 12. L'hymne européen est la musique de l'« Ode à la joie », prélude du quatrième mouvement de la IXe Symphonie de Beethoven, composée en 1824. En 2005, une devise européenne est adoptée : « L'Unité dans la diversité ».
[...] D'autres chantiers sont ouverts, comme celui de la sécurité et d'une défense européenne (Politique étrangère et de sécurité commune: PESC), indispensable à la mise en place d'une éventuelle politique extérieure commune, et l'établissement d'une Constitution européenne, quelle que soit sa forme. La réponse que l'UE apportera à ces défis est essentielle car la construction européenne semble le seul moyen d'assurer la stabilité du Vieux Continent et d'enrayer la hausse récente des nationalismes. III- L'euro, son rôle Les grandes étapes de la mise en place de l'euro en France 1er janvier 1999 : Politique monétaire en euros, conversion de la dette publique en euros, marchés des capitaux en euros. 1er juillet 2000 : Marchés publics en euros. [...]
[...] Cette déclaration de Jean Monnet (cofondateur et Président de la CECA de 1952 à 1955) s'est en partie réalisée, plusieurs étapes auront été nécessaires. En 1957, par le Traité de Rome ces 6 Etats fondent la CEE (Communauté économique européenne). L'objectif est double: supprimer les droits de douane qui gênent les échanges commerciaux, mettre en place des politiques économiques communes (Communauté européenne de l'énergie atomique (EURATOM), politique agricole commune (PAC) qui a modernisé les campagnes). Les pays européens ont connu alors une forte élévation de leur niveau de vie. A partir de 1973, l'Europe compte neuf pays: Royaume-Uni, Irlande, Danemark. [...]
[...] Il est consolidé par le Traité d'Amsterdam en 1997, qui instaure le droit de travailler et de résider dans l'UE, la reconnaissance des diplômes et des compétences, la mise en place de droits sociaux. En 1990, l'Allemagne de l'Est est intégrée par réunification de l'Allemagne. En 1995, c'est au tour de la Suède, de la Finlande et de l'Autriche d'entrer dans l'UE. Depuis 1996, tous les citoyens membres de l'Union résidant dans un Etat membre ont le droit de vote et d'éligibilité aux élections municipales du pays où ils résident et aux élections parlementaires européennes. [...]
[...] Les petites pièces se sont révélées encombrantes, au point que la Belgique, par exemple, ait décidé de supprimer leur existence ; les prix ont donc forcément été arrondis et ont augmenté dans ce pays. Cependant, l'euro a mis les pays de l'Euroland à l'abri des fluctuations de change intérieures, ce qui économiquement est plus que rentable. Bibliographie B. ANGEL et J. LAFITTE, l'Europe. Petite histoire d'une grande idée, Gallimard, Paris M-T. BITSCH, Histoire de la construction européenne de 1945 à nos jours, Complexe, Bruxelles H. MENDRAS, l'Europe des Européens, Gallimard, Paris C. [...]
[...] L'annonce de ce cadre permit de garantir la cohérence du processus de décision sur la durée et rendit l'Eurosystème responsable de ses décisions vis-à-vis du public. L'objectif final de l'Eurosystème a été déterminé par l'article 105 du traité consolidé instituant la Communauté européenne ; il s'agit de garantir la stabilité des prix. En 1998, le Conseil des gouverneurs de la BCE a adopté la définition quantitative suivante : la stabilité des prix est définie comme une progression sur un an de l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) inférieure à dans la zone euro Au terme d'une réflexion sur la stratégie de politique monétaire, le Conseil des gouverneurs de la BCE a confirmé le 8 mai 2003 cette définition, en précisant qu'il visera à maintenir des taux d'inflation à des niveaux inférieurs, mais proches de à moyen terme. [...]
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