Politique agricole commune (PAC), XXème siècle, modernisation des campagnes, industrialisation, agriculture, réforme, système bancaire, difficultés financières, Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural
Au début du XXème siècle, la politique agricole sur le territoire nationale repose sur le souhait de maintenir un certain niveau de population rurale en campagne. Le secteur agricole n'était pas perçu comme un domaine compétitif pouvant s'industrialiser mais comme un moyen de maintenir une stabilité démographique dans les campagnes. Afin de ne pas rentrer en conflit avec les paysans (après la Commune de Paris), le gouvernement de la 3ème République a favorisé l'entente avec le secteur agricole afin de ne pas brusquer la modernisation des campagnes.
Après la Seconde Guerre mondiale, la société nationale délaisse la stabilité démographique rurale au profit de la modernisation des campagnes. Le secteur agricole apparaît comme une opportunité de développement sur les plans économique et social, il devient donc acteur de l'économie française ayant un potentiel d'évolution vers l'industrialisation.
[...] La PAC est aujourd'hui plus sensible aux exigences environnementales et au bien-être animal. Elle est la 1re dépense d'intervention de l'Union européenne et représente du budget total. Les règlements adoptés par le conseil des ministres en 1962 qui définissent l'organisation des différents segments d'activités du secteur agricole (bovins, porcins ) ont permis de déterminer les principes fondamentaux de la PAC : - La liberté des échanges : Le marché intérieur européen est régi par le principe « d'unicité des marchés » et, de ce fait, autorise la libre circulation des produits. [...]
[...] Le contexte agricole national I. Crise de l'agriculture française Afin d'appréhender les différents défis auxquels fait face l'agriculture, il est important de comprendre les diverses mutations de la politique française au cours de l'histoire sous 2 angles d'approche : la conception et la mission du secteur agricole. A. L'évolution de la politique agricole française Au début du XXe siècle, la politique agricole sur le territoire national repose sur le souhait de maintenir un certain niveau de population rurale en campagne. [...]
[...] Un système d'encouragement des départs à la retraite d'agriculteurs est mis en place. Mettre en place des outils pour accompagner les agriculteurs à se moderniser avec notamment la création de la SAFER afin de favoriser l'agrandissement de la surface agricole. On remarque, à cette période de l'histoire, que les organisations agricoles défendent les agriculteurs qui souhaitent se moderniser et répondre aux exigences du gouvernement. Le nouveau premier ministre Edgard Pisani, en 1961, souhaite mettre en œuvre une politique agricole commune et accompagner la modernisation professionnelle des campagnes. [...]
[...] Elle permet de contrer les politiques de concurrence agressive extérieure à bas prix au profit du marché agricole européen afin de le protéger. Les outils mis en œuvre sont variés, en voici un exemple : si le prix moyen du porc sur le marché mondial est plus bas que le prix du porc fixé dans le cadre du régime de prix de la PAC, la CEE applique un mobile » ou un « prélèvement » sur le prix de base à l'importation permettant de combler l'écart entre le prix du marché communautaire et celui du marché international. [...]
[...] Les trois principes fondamentaux de la PAC C'est en 1956-1957 qu'une politique agricole commune interne est discutée. La politique agricole commune, comme son nom l'indique, doit être commune, mais avec certaines adaptations en fonction de différentes variantes : - Les particularités de l'activité agricole des territoires - Les différentes positions technico-économiques des exploitations agricoles des territoires - L'importance/La place de l'agriculture dans les territoires - L'accompagnement de l'État dans le secteur agricole - Le niveau de vie de la population. [...]
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