Construction de l'Europe, après guerre, Europe fédéraliste, coopération économique, Euro pessimisme
La politique menée par Hitler correspond à une vision de l'Europe, une Europe allemande. Après-guerre, l'idée Européenne est ravivée mais avant de construire un
type d'Europe : question de l'identité Européenne.
Le 13 septembre 1946, l'idée de l'Europe est relancée par Churchill : la Grande Bretagne sera la principale absente de la construction européenne. Les fondateurs ont été inspirés par les fondateurs d'entre-deux-guerre ; débat qui divise les européens : quelle forme ?
Fédéraliste ? Unioniste ?
[...] Comment fonctionne le conseil des ministres ? Le remplacement d'une PAC à la place d'une politique intérieure pose problème. A partir de 61, libre circulation et fixation des prix communs : la commission peut élaborer les 1ers règlements ; La commission réalise ce marché unifié sur une période de six années, mais il en faudra 8 pour que tous les produits puissent circuler librement. Le 14 janvier 62, première réunion du conseil des ministres : marathon agricole : ils s'enferment et discutent : il faut l'unanimité. [...]
[...] Traité de Rome relance la construction de l'Europe communautaire. Monnet ou Guy Mollet auraient voulu plus de supra-nationalité mais ces responsables prévoient un accord plus large. Compléter un nouvel accord économique avec la FB et faire une zone de libre-échange. Autre intérêt : dynamisme d'intégration économique. Permettra de stimuler l'économie française : modernisation de la France pendant les 30 glorieuses mais à un moment crucial (45-55 : reconstruction sur des bases modernes ; 55 : les fruits de la croissance rejaillissent sur l'économie mais pas sur la société ; revendication d'une partie des français qui veulent une partie du gain) ; la France ne veut pas rester économiquement isolée car en pleine phase de décolonisation et perte de richesses : il faut rediriger l'économie vers une autre ouverture que celle de l'Empire : vers l'Europe. [...]
[...] Ce double processus interroge les dirigeants de la CEE : l'attitude de l'Allemagne : ils y voient le risque de l'Allemagne de se détourner de l'Europe occidentale au profit de l'Europe centrale et accessible depuis la chute du rideau de fer et du fait des liens culturels et historiques. Perspective de construire une Europe à plusieurs vitesses. Cette construction vient en contradiction avec les traités qui visaient à une harmonisation de la législation de tous les pays membres et qui renvoie au débat sur la notion de transfert de souveraineté. Thatcher joue un rôle extrêmement important (1988) avec le triomphe des thèses libérales et va de pair avec le refus de tout transfert de souveraineté. [...]
[...] En 78, le conseil européen veut relancer la création d'un système monétaire international. Le SME rentre en vigueur le 13 mars 79 et permet une relative stabilité des taux de changes et l'établissement de l'écu : valeur définie par l'économie de chaque pays. Il va falloir 10 ans et 14 ajustements entre les monnaies pour que le système fonctionne correctement, grâce à une politique nationale de chaque état qui réussit à juguler l'inflation de 86. Une politique de renforcement de la supra-nationalité va pouvoir être envisagée. [...]
[...] On convoque à cette table ronde les pays pour décider de la marche à suivre. Sont présents des membres de la commission, les 6 ministres de l'agriculture ; des experts nationaux mais aussi les dirigeants des syndicats agricoles : groupe de réflexion à l'échelle européenne. Constitué à la demande de la France, qui est l'élément moteur de la construction de la PAC. Travaille sur les grandes orientations de la PAC : créer un marché unique où il y aura des préférences communautaires et une solidarité financière. [...]
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