Lors de la toute première communauté européenne, purement économique, la CECA ( Communauté d'Echange de Charbon et d'Acier ), ses deux principaux fondateurs J. Monnet et Robert Schummann avaient déjà en tête de rapprocher les peuples après les atrocités commises durant la Seconde Guerre mondiale et rapprocher français et allemand. Cependant l'idée d'une citoyenneté européenne était bien loin. La question était ouverte lors du traité de Rome en 1957, mais c'est le traité de Maastricht et celui d'Amsterdam qui finalise d'inscrire dans les textes européens l'idée d'une citoyenneté européenne. Et un problème inédit ce pose, il est question de citoyenneté européenne, mais pas de nationalité européenne. Chaque citoyen d'un pays membre devient un citoyen européen.
[...] De plus cette citoyenneté commence petit à petit à prendre un sens symbolique. Il peut paraître anecdotique, mais la valeur et l'intégration dans symbole est important pour adhérer à une idée ou valeur qui en est inhérente ( travaux de Jung, Freud, Lacan Sens qui aujourd'hui semble être lointain, mais qui est à l'époque était inédit et incroyable, rapproché des peuples qui ont connu en moins de 50 ans 2 guerre mondiale, et tout au long de leur histoire des affrontements éprouvants. [...]
[...] Et cet événement permet aussi de souligner l'inefficacité politique de la communauté alors que l'Union-Européenne était déjà passé à un stade supérieur sur un plan politique puisqu'elle allait mettre en vigueur le traité de Maastricht ( 1992 pour l'éclatement de la Yougoslavie C'est également ce côté inefficace qui fait perdre son sens à cette citoyenneté européenne ; aucune réalisation majeure ni aucun accord d'un point de vue diplomatique, comme lors de la guerre en Irak, certains membres y intervenaient, d'autre pas. Le prouve ce désintérêt majeur qu'ont les élections européennes auprès des citoyens des autres pays, le taux d'absentions est d'environ en 2009 d'après le Figaro. Les citoyens ne se sentent pas proches des institutions et l'Union-Européenne près souvent un aspect technocratique qui déplait à l'opinion publique. [...]
[...] II Une citoyenneté peu probante et mal comprise Le problème est sans doute ici ; une citoyenneté européenne sans Etat européen pour autant. Et il est évident que les citoyens des divers pays membres sont attachés à leur culture et histoire. L'Europe c'est le vieux continent fondateur des Etats Nations et berceau d'une culture et histoire forte. Les citoyens y sont attachés depuis maintenant très longtemps, et ce sentiment non pas sectaire, mais plutôt eurosceptique reste beaucoup plus ancré que l'idée d'une construction européenne. [...]
[...] Peu de citoyens à présent citoyens européens connaissent le fonctionnement de leurs institutions, ni de leur dirigeant. Tous ces éléments participent à rendre la citoyenneté européenne de plus en plus éloignée des citoyens eux-mêmes et ainsi à limiter son efficacité. [...]
[...] Citoyenneté européenne : utopie ou réalité ? Lors de la toute première communauté européenne, purement économique, la CECA ( Communauté d'échange de Charbon et d'Acier ses deux principaux fondateurs J. Monnet et Robert Schummann avaient déjà en tête de rapprocher les peuples après les atrocités commises durant la Seconde Guerre mondiale et rapprocher français et allemand. Cependant l'idée d'une citoyenneté européenne était bien loin. La question était ouverte lors du traité de Rome en 1957, mais c'est le traité de Maastricht et celui d'Amsterdam qui finalise d'inscrire dans les textes européens l'idée d'une citoyenneté européenne. [...]
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