L'Union européenne cherche à regrouper au sein d'une seule et unique citoyenneté des populations aux origines, aux histoires, aux langues et surtout aux nationalités divergentes. ll n'est cependant pas sans risque de regrouper sous un même nom et même objectif, des peuples aux accents si différents peut provoquer un rejet total du projet. Et on peut se demander, si cette citoyenneté européenne est acceptée, s'il n'y a pas également un risque d'englober de riches cultures extrêmement différentes qui, au fil des ans, s'homogénéiseront jusqu'à entièrement disparaître... La citoyenneté européenne serait-elle sur le point de remplacer la citoyenneté nationale ?
[...] La citoyenneté européenne est, avant tout, basée sur la citoyenneté nationale La citoyenneté d'un individu est, au commencement, une qualité juridique qui accorde certains droits et certains devoirs. Ainsi elle est accordée à chacun par une institution qui nous touche directement, qui à la fois, autorité sur nous-mêmes mais également sur l'ensemble auquel nous appartenons. En effet, j'ai le devoir de faire cela parce que tu l'as aussi. C'est parce que j'accepte de faire partie de cet ensemble que j'ai ces droits et ces devoirs. [...]
[...] Il y a une sorte d'interaction entre la citoyenneté européenne et citoyenneté nationale. Ainsi, les divers individus résidant dans les Pays-Membres n'ont pas à choisir entre l'une ou l'autre, la citoyenneté européenne s'applique automatiquement à ceux-ci, sans qu'aucune demande ne soit faite Celle-ci permet l'extension des droits et libertés de chacun, ce qui la rend d'autant plus attrayante La citoyenneté européenne, qui n'a finalement que quinze ans, n'est pas qu'une appellation, elle donne, en effet, le droit à certaines choses, et demande de respecter certains devoirs. [...]
[...] En effet, un excès de fédéralisme semble toujours être une des principales peurs des Européens à propos de l'Europe. Les Européens ne demandent pas à parler d'une seule et même voix, ils demandent le débat, la coopération mais surtout ils implorent d'être entendus pour que l'Europe ne soit, enfin, plus une création de juristes et de politiciens pour les juristes et politiciens du reste du monde. [...]
[...] Ainsi, pour vivre, la citoyenneté européenne exige une connaissance d'une communauté de destins entre les Européens. Il faudrait que les citoyens eux-mêmes s'approprient l'ensemble des droits qui lui sont accordés : chose qui n'a pas été encore faite étant donné le fort taux d'abstention aux récentes élections européennes. Ainsi, les citoyens européens se savent bel et bien européens, sans pouvoir réellement définir ce que cela veut dire, et à quoi cela leur donne droit. Ils attendent certainement des actes plus concrets (tel qu'un jour férié de l'Europe par exemple) et, bien sûr, une information plus grande pour qui leur soit enfin permis d'avancer de façon prudente Les citoyens européens ont peur d'un certain fédéralisme car ils sont attachés à leur identité nationale Le modèle européen, sur le papier, est bien différent du modèle américain, mais l'est-il vraiment dans les esprits ? [...]
[...] En effet, cette dernière cherche ainsi à regrouper au sein d'une seule et unique citoyenneté des populations aux origines, aux histoires, aux langues et surtout aux nationalités divergentes. Ceci n'est cependant pas sans risque, en effet, regrouper sous un même nom et même objectif, des peuples aux accents si différents peut provoquer un rejet total du projet. D'autre part, si ceci est accepté, n'y a-t-il pas également un risque d'englober de riches cultures extrêmement différentes qui, au fil des ans, s'homogénéiseront jusqu'à entièrement disparaitre ? Ainsi, afin de remettre ceci en contexte : La citoyenneté européenne est-elle sur le point de remplacer la citoyenneté nationale ? I. [...]
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