Brexit, Europe, immigration, budget, balance commerciale, Royaume-Uni, Union Européenne, économie européenne, Bruxelles, Theresa May, article 50, traité de l'Union Européenne
Avec les résultats du referendum du 24 juin 2016, sur l'appartenance à l'Union Européenne, les britanniques ont décidé de recouvrer leur souveraineté.
Dès lors, il n'a plus été question pour leurs politiciens que de négocier le meilleur accord possible pour leur pays.
À l'inverse, la plupart des européistes lui ont promis le pire qui leur soit possible de concocter. Hormis la chancelière Angela Merkel, on a ainsi pu entendre qu'il fallait que la sortie du Royaume-Uni se passe le plus rapidement possible, sachant que seulement quelques semaines plus tôt tous les européistes alléguaient qu'il était impossible de quitter l'Union Européenne.
Attali avait d'ailleurs cette formule merveilleusement délirante : « il faut sanctuariser le progrès ». En somme s'entêter dans une impasse non démocratique et bien sûr en interdire tout écart. Beaucoup d'autres ont promis au peuple britannique les pires conditions économiques en lui interdisant l'accès au Marché Commun.
[...] Il est clair que ces trois pays n'iront jamais à l'encontre de Londres étant donné leur dépendance financière mais surtout leur dépendance au marché du travail britannique. Le cas de l'Irlande est à part et ne devrait pas poser de problème. C'est un peuple frère des britanniques qui, lui aussi, est au moins autant intéressé par une sortie de l'Union Européenne. Il reste une deuxième catégorie de pays qui regroupe la Roumanie, l'Allemagne mais surtout la Pologne. Ces trois pays ont plusieurs centaines de milliers de ressortissants au Royaume-Uni. Pour la Pologne il s'agit de près de de sa population, soit environ personnes. [...]
[...] Table des matières Brexit : qui a le plus à perdre, le Royaume-Uni ou l'Union Européenne ? Transfert de fonds par les immigrés Les immigrés La balance commerciale Budget européen Conclusion Annexe Infographie récapitulative Fonds transférés par les migrants, en provenance du Royaume-Uni et fonds transférés par les expatriés britanniques Population immigré au Royaume-Uni, par provenance Importations du Royaume-Uni en provenance des pays de l'Union Européenne Exportations du Royaume-Uni vers les pays de l'Union Européenne Analyse macroéconomique Brexit : qui a le plus à perdre, le Royaume-Uni ou l'Union Européenne ? [...]
[...] Entre les pays dépendants des fonds transférés par les migrants, ceux dépendants du marché du travail local ou ceux dépendants par leurs exportations, La Royaume-Uni ne manque pas d'armes pour se défendre dans le bras de fer qui l'oppose dorénavant à une machine bruxelloise qui prend l'eau de toutes parts. Les récentes négociations ouvertes avec les américains montrent que le spectre de l'isolation s'est vite évanoui lorsqu'est revenu le temps de faire des affaires. Au final, la seule chose qui puisse causer du tort au Royaume-Uni serait une entreprise de déstabilisation dont la rationalité ne prendrait pas sa source dans une lecture posée des données macroéconomiques. [...]
[...] En outre, que va-t-il advenir maintenant que le Royaume-Uni prépare sa sortie ? Le royaume de sa majesté va-t-il continuer de contribuer au budget ? L'Union va-t-il maintenir son niveau Washington trade official reveals early talks on UK trade deal, par Shawn Donnan Financial Times July 5:58 pm Australia eager to start free trade talks with Britain The Guardian Sunday 17 July BST d'investissement/dépense sur le territoire et par conséquent à perte ? Il faut savoir que le budget et sa répartition sont décidés, pour toutes les dépenses considérées comme obligatoires, uniquement par la Commission Européenne. [...]
[...] Aujourd'hui il essaie d'assurer qu'il ne va pas négocier avec une humeur belliqueuse Si avec ça vous manquez de visibilité, essayez une voyante. Cependant, il reste à savoir si dans les négociations, la contribution du Royaume-Uni, s'arrêtera de manière nette ou progressive. Il faudra forcément que les autres membres compensent cette contribution qui représentait 12% du budget européen. Si la répartition se faisait au prorata, cela impliquerait que la France et l'Allemagne doivent débourser au bas mot 2 milliards d'euros chacun. La Royaume-Uni pourrait faire miroiter l'arrêt progressif de la contribution contre plus de magnanimité dans les négociations du futur accord commercial/libre-échange. [...]
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