Avantages inconvénients élargissement UE Union européenne conséquences économiques force faiblesse
L'union européenne n'a cessé depuis sa création, d'intégrer des nouveaux membres en son sein, passant ainsi de 6 pays en 1957 (Communauté économique européenne à l'époque) à 27 pays en 2007. Ce processus d'élargissement est par ailleurs toujours en cours puisque il y a aujourd'hui 4 candidats déclarés pour intégrer l'union européenne, à savoir la Turquie, la Croatie, la Macédoine et l'Islande. Ces élargissements, notamment celui de 2004, représentent des événements majeurs dans l'histoire de l'Europe. Différentes conceptions de l'évolution future de l'Union européenne ont coexisté au sein des États membres depuis le début des années 1990, partagés entre l'élargissement et l'approfondissement, alors que les candidats cherchaient, eux, la meilleure manière de s'y intégrer rapidement. Cependant, après la grande vague d'adhésion de 2004, c'est la notion de "capacité d'intégration" (dite aussi " capacité d'absorption") qui commence à dominer dans ces débats. La stratégie d'élargissement a été redéfinie en 2005, puis confirmée en 2006, enrichie notamment par l'expérience du sixième élargissement, celui de la Bulgarie et de la Roumanie en 2007. Les enjeux du processus d'intégration sont considérables tout comme l'analyse des avantages et des inconvénients qui résultent de l'élargissement de l'Union européenne, il convient donc de s'interroger dans une première partie sur les bénéfices qu'apportent les nouveaux adhérents à l'UE, et donc à la France, et qui permettent de justifier la politique d'élargissement qui a été pratiqué par l'Europe. Dans une deuxième partie, nous mettrons en avant le faite que cette politique menée par l'Europe est également à l'origine de nombreuses craintes, principalement liées aux différences de niveaux de vie qu'il existe entre les anciens de l'union et les nouveaux arrivants mais aussi de part d'autres facteurs comme le coût global de l'élargissement.
[...] Il convient également de mettre en avant que l'élargissement de l'UE est une réserve importante de puissance. En effet, la France a pris conscience, de façon accélérée ces dix dernières années, clairement depuis la chute du mur de Berlin, qu'elle pesait de moins en moins dans les affaires économiques mondiales. Mais c'est tout aussi vrai de l'Europe des 15 souvent regardée comme une vielle puissance endormie. Or, l'Europe élargie est désormais le premier marché du monde, et nos partenaires lointains tel que la Chine et l'Inde ne s'y trompent pas. [...]
[...] Ces élargissements, notamment celui de 2004, représentent des événements majeurs dans l'histoire de l'Europe. Différentes conceptions de l'évolution future de l'Union européenne ont coexisté au sein des Etats membres depuis le début des années 1990, partagés entre l'élargissement et l'approfondissement, alors que les candidats cherchaient, eux, la meilleure manière de s'y intégrer rapidement. Cependant, après la grande vague d'adhésion de 2004, c'est la notion de "capacité d'intégration" (dite aussi " capacité d'absorption") qui commence à dominer dans ces débats. La stratégie d'élargissement a été redéfinie en 2005, puis confirmée en 2006, enrichie notamment par l'expérience du sixième élargissement, celui de la Bulgarie et de la Roumanie. [...]
[...] L'avantage économique ne se situe pas seulement dans les perspectives de croissances mais aussi par le faite que ces nouveaux arrivants constituent des pôles de compétitivité dans certaines industries telles que le textile, le meuble, l'électronique ou l'automobile et permet ainsi de redonner à l'ensemble européen une compétitivité mondiale pour au moins quelques années. En effet on constate qu'il existe de fortes disparités entre les pays de l'union concernant le coût de main d'œuvre mensuel. On remarque ainsi que des pays comme la Roumanie, la Bulgarie ou encore la Lettonie pratique un coût mensuel de la main d'œuvre par salarié inférieur à 500€ (annexe 3). Les pays émergents que constituent les pays asiatiques peuvent donc aujourd'hui être contrés au sein même de l'Europe. [...]
[...] Il existe donc bien un choix à faire entre un élargissement sans limite et un approfondissement structurel. En somme, cela revient à choisir entre un ensemble hétérogène de pays ou seul l'unanimité peut trancher les litiges ou bien une entité politique unie respectant les particularités et la singularité des Etats. L'avenir passe donc par des choix clairs et rapides si l'on ne veut pas voir l'Europe rester un grand ensemble économique sans unité politique crédible et donc voir cette entité perdre son influence et son rôle en tant qu'acteur majeur des relations internationales. [...]
[...] Par ailleurs, l'élargissement de l'Europe conduit à des réactions politiques variées au sein même des nouveaux adhérents. En effet, l'union européenne conduit à une forte diminution de la souveraineté nationale de chaque pays, ce qui a pour impact la montée des extrêmes lors des élections qui suivent l'adhésion de ces pays à l'Europe, ce fut notamment le cas de la Hongrie. De plus, le faite d'intégrer des pays qui n'ont pas de culture européenne ou qui en comprenne mal le fonctionnement conduit à des désastre politique, comme le taux record d'abstention en Slovaquie pour sa première participation les à des élections européennes en 2004 Slovaques sur 10 ayant glissé leur bulletin dans l'urne) ou encore la maladresse du Président Tchèque qui juge les élections européennes «pas nécessaires». [...]
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