La parité des monnaies est fixée depuis 1944 par rapport à l'or. Cependant, étant la seule monnaie convertible en or, le dollar devient la monnaie de règlement des paiements internationaux. De plus, les parités sont fixes, et ne peuvent varier que dans une fourchette de ± 1%. Les accords de Bretton Woods mettent également en place deux institutions nouvelles, le FMI (Fonds monétaire international) et la Banque mondiale.
À la fin des années 1960 commence la longue marche vers l'unification monétaire, qui, au terme de nombreuses péripéties, aboutit en 1999 à son but ultime: l'introduction de la monnaie unique.
Quelles ont été les différentes étapes de l'unification monétaire européenne ?
[...] Le Système Monétaire international qui en découlait s'effondre donc également. Cela entraîne un flottement des monnaies. Il devient donc urgent de mettre en place un système au niveau européen pour maintenir une certaine parité entre les monnaies européennes. Le serpent monétaire et ses limites. Accords de Bâle, 1972: instituent le serpent monétaire. Les monnaies européennes se retrouvent dans un tunnel correspondant à une variation de 2,25% par rapport au dollar, et, par ailleurs, elles ne peuvent fluctuer de plus de 2,25% entre elles. [...]
[...] Cependant, étant la seule monnaie convertible en or, le dollar devient la monnaie de règlement des paiements internationaux. De plus, les parités sont fixes, et ne peuvent varier que dans une fourchette de 1%. Les accords de Bretton Woods mettent également en place deux institutions nouvelles, le FMI et la Banque mondiale. À la fin des années 1960 commence la longue marche vers l'unification monétaire, qui, au terme de nombreuses péripéties, aboutit en 1999 à son but ultime: l'introduction de la monnaie unique. Quelles ont été les différentes étapes de l'unification monétaire européenne? [...]
[...] Le 2 août 1993, les marges de fluctuation du mécanisme de change sont élargies à ce qui remet en cause la faisabilité de l'UEM, considérée par l'opinion publique comme incapable de limiter le développement du chômage et la récession économique. Les négociations aboutissent finalement au traité sur l'Union européenne, dit Traité de Maastricht signé le 7 février 1992, et entré en vigueur le 1er novembre 1993. A l'image des plans Werner et Delors il prévoit une marche vers l'euro en trois phases. La deuxième phase de l'Union économique et monétaire (1994-1999). [...]
[...] Il souligne trois nécessités principales: plus grande coordination des politiques économiques; institution de règles concernant l'ampleur et le financement des déficits budgétaires nationaux; mise en place d'une institution nouvelle, complètement indépendante, à qui serait confiée la politique monétaire de l'Union, la Banque centrale européenne (BCE). La première étape de l'union économique et monétaire correspondrait à la libéralisation des mouvements de capitaux, effective à partir du 1er juillet 1990. Le Comité Delors n'opte pas forcément pour la monnaie unique. Il s'agit simplement du prolongement naturel et souhaitable de l'union monétaire. [...]
[...] Jusqu'en 1994, il est également prévu un renforcement de la coordination des politiques monétaires nationales, par l'intensification de la coopération entre les banques centrales. Un Comité monétaire est institué par le Traité de Maastricht. Son rôle, consultatif, est de suivre la situation monétaire et financière des États, et d'en établir des rapports au Conseil et à la Commission. Il faut rappeler que le SME est toujours en vigueur lors de cette première phase. Il permet notamment une forte coopération monétaire entre États. Les oppositions. La ratification de ce nouveau traité va se heurter à plusieurs oppositions, notamment au niveau monétaire. [...]
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