Méthode Monnet, Union européenne, Jean Monnet, déclaration Schuman, union politique, paix
« A Cognac, on sait attendre, c'est la seule manière de faire un bon produit ». Afin de faire de l'Union européenne un bon produit, Jean Monnet a préconisé la patience dans ce qu'on appelé la méthode Monnet. Cette dernière correspond à deux aspects principaux. Tout d'abord, c'est bien entendu, la logique des petits pas. Il s'agit de partir de l'intégration sectorielle dans le domaine de l'économie afin d'aboutir au politique. Ensuite, la réalité du pouvoir doit appartenir à des comités d'experts. Dans un sens plus large il s'agit d'une philosophie de l'action. Il faut saisir le bon moment pour réaliser ce qui est possible à un moment donné. Les objectifs de cette méthode sont énoncés dans la déclaration Schuman du 09 mai 1950. Ils consistent notamment pour les récapituler rapidement d'assurer la prospérité économique, la paix. Mais plus que tout le but ultime est d'arriver à une union politique.
[...] Pour Monnet, il faut écarter les passions démocratiques et faire des choix de raisons. Ainsi, il privilégie la formation de comité d'experts, comme le comité Spaak. Plus proche de nous on peut citer le rapport Werner sur l'Union économique et monétaire. Si cela caractérise les discussions d'ordre confédéral, une construction plus fédérale devrait faire intervenir les citoyens. Ainsi la Commission qui est une part de l'exécutif européen ne rend pas compte devant les citoyens. Ces derniers veulent désormais avoir leur mot à dire dans la construction européenne. [...]
[...] Dans ce domaine force est de constater que c'est un échec. Plus encore on peut avancer l'idée selon laquelle c'est cette même méthode Monnet qui a empêché la réussite de l'intégration politique. Partant de la figure salvatrice Monnet devient le pourvoyeur de l'Europe politique. Alors que faire ? Certains à l'instar d'Olivier Ferrand préconisent d'inverser le rapport de force Parlement-Commission ou encore de continuer l'élargissement. [...]
[...] Une méthode qui a présentée des réussites certaines A. Une méthode adaptée L'échec de la méthode fédéraliste Au lendemain de la seconde guerre mondiale la nécessité de faire l'Europe est un sentiment partagé par de nombreux cercles, mais ceux-ci se distinguent par les moyens qu'ils souhaitent employer. Les fédéralistes s'opposent ainsi aux fonctionnalistes. Il existe plusieurs courants au sein des fédéralistes, néanmoins ils semblent s'accorder sur la méthode d'action générale. Pour les fédéralistes, faire l'Europe est une nécessité absolue, un impératif. [...]
[...] La méthode Monnet a-t-elle réussi ? A Cognac, on sait attendre, c'est la seule manière de faire un bon produit Afin de faire de l'Union européenne un bon produit, Jean Monnet a préconisé la patience dans ce qu'on appelé la méthode Monnet. Cette dernière correspond à deux aspects principaux. Tout d'abord, c'est bien entendu, la logique des petits pas. Il s'agit de partir de l'intégration sectorielle dans le domaine de l'économie afin d'aboutir au politique. Ensuite, la réalité du pouvoir doit appartenir à des comités d'experts. [...]
[...] C'est ainsi que Joschka Fischer, qui fut entre autres ministre allemand des affaires étrangères, a déclaré que la méthode Monnet a été seulement d'une utilité limitée pour l'intégration politique et la démocratisation de l'Europe Conclusion En somme, on ne peut nier que la méthode a permis des avancées considérables dans la construction communautaire qui en soit n'auraient peut-être pas été possible sans cette logique fonctionnaliste. Cela a d'ailleurs naissance à un véritable culte de Jean Monnet. Cependant il faut bien voir, que l'objectif terminal de cette méthode n'était pas une union économique fortement intégrée mais une fédération politique. [...]
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