Intégration européenne, UE Union Européenne, typologie de Bela Balassa, union monétaire, CECA Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier, libre-échange, traité de Maastricht, Brexit, marché unique, traité de Rome, Acte unique européen, stratégie Europe 2020, politique industrielle, concurrence fiscale, budget, compétitivité, quantitative easing, dumping
L'Union européenne est une union économique où certaines politiques économiques sont harmonisées d'après la typologie de Bela BALASSA, celle-ci contient 28 pays aujourd'hui. La zone euro est une union économique et monétaire d'après la typologie de Bela BALASSA, celle-ci contient 19 pays aujourd'hui. L'histoire de l'Europe monétaire commence en 1865 avec l'Union latine (France, Belgique, Suisse, Italie, pays d'Amérique latine ; cf. ESH SMI), ces pays assurent une forme de coopération monétaire autour du bimétallisme or argent. L'Europe a suivi la typologie de Bela BALASSA (The Theory of Economic Integration, 1961 ; ESH MONDIALISATION).
L'idée d'Europe est ancienne. Mais cette idée s'est brisée sur la réalité des sentiments nationaux. Elle se réalise progressivement après la Seconde Guerre mondiale.
En 1946, Winston CHURCHILL appelle à la constitution des « États-Unis d'Europe ». Cette évolution est inéluctable.
Cependant, les pays fondeurs privilégient une intégration « économique », en posant les bases d'une union régionale en priorité libre-échangiste.
Le succès est indéniable, mais les critiques s'accentuent systématiquement.
La réussite de l'union régionale a conduit à des élargissements successifs (6 membres en 1957 à 28 en 2013). Pourtant, des limites de l'intégration par le marché apparaissent nettement. En 2016, le référendum au Royaume-Uni en faveur du retrait de l'UE constitue un revirement historique.
[...] Les montants étant limités, le Mécanisme européen de stabilité (MES) est mis en place en 2012, c'est une forme de fonds monétaire européen (institution) susceptible d'endiguer les crises de balances des paiements au sein de la zone euro. Pour rejoindre le MES, les pays doivent inscrire la règle d'or des finances publiques (Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'UEM, TSCG, 2012) dans leur constitution : Ne doivent pas dépasser de 0,5 point de PIB le déficit structurel. Doivent réduire d'au moins 1/20 par an l'écart entre leur dette publique et le seuil de 60%. [...]
[...] La primauté de la politique de la concurrence À partir des années 1970 : accroissement de l'influence des théories critiques vis-à-vis de l'intervention publique (monétarisme, NEC . ) En faveur de la politique de la concurrence. Le traité de Rome place importante de politique de la concurrence visait à construire un marché commun par l'extinction des barrières douanières. Importance de la politique de concurrence : L'acte unique européen et le traité de Maastricht par exemple les marchés monétaires et financiers à la dérèglementation La DGC (Direction Générale de la Concurrence) s'oppose plusieurs fois à des fusions-acquisitions (ex. [...]
[...] Le spread sur la dette italienne pourrait augmenter. Si les taux d'intérêt augmentent trop, la BCE ne pourra pas intervenir, car Mario Draghi est peut-être italien lui aussi, mais il n'est pas le père Noël , car il ne peut pas intervenir pour sauver un Etat qui rejette les règles européennes, car son mandat le lui interdit. Mais, si la hausse des taux souverains en Italie menace la stabilité de la zone euro, la BCE pourrait intervenir, cela relèverait de son mandat. [...]
[...] En effet, les disparités de traitement entre travailleurs nationaux et étrangers sont encore très fortes. Par exemple la portabilité des allocations chômage reste très réduite : un salarié européen immigré ayant cotisé dans son pays d'origine ne peut prétendre qu'à 3 mois d'allocations. Au-delà de cette période, les droits dépendent du pays d'accueil. Pour renforcer la mobilité, la Commission envisage à long terme une européanisation des assurances sociales et chômage. Mais pour que les États soient d'accord, il faudrait qu'il y ait des dédommagements pour le coût de formation des pays d'origine, peut-être par une mutualisation partielle des budgets d'éducation et de formation. [...]
[...] La BCE met en place les LTRO (long-term refinancing operations, 2012) pour prêter 1000 milliards d'euros en 3 ans au taux de 1%. Les plans d'aide à la Grèce se succèdent : 120 milliards d'euros et décote de 50% des titres publics grecs acceptés par le secteur privé en milliards d'euros en 2015. La crise débouche sur un renforcement du rôle de la BCE, car elle se voit confier en plus de l'objectif de stabilité des prix, la supervision bancaire dans le cadre de l'Union Bancaire (2014) comme la FED. [...]
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