Histoire, l'idée européenne, au travers des âges, antiquité, moderne, contemporaine
Avant qu'elle ne devienne un véritable projet politique, l'idée européenne a longtemps été limitée au cercle quasiment fermé des philosophes et des penseurs que l'on peut alors qualifier comme des visionnaires.
La perspective des États-Unis d'Europe (Expression formulée par V. Hugo au XIXe siècle) correspond à un idéal humaniste et pacifique. C'est cette vision que l'on de l'Europe au XIXe siècle. Malheureusement, au XXe siècle, les conflits mondiaux ont considérablement ralenti la construction de l'Europe et il a donc fallu attendre de nouvelles réflexions sur cette question européenne. En réalité, dans la pratique, ce sont les mouvements totalitarismes issus de la II Guerre mondiale qui vont donner une véritable impulsion à l'idée européenne. L'idée majeure au lendemain de la II Guerre mondiale va alors être de créer les conditions d'une paix durable par la réalisation d'un ensemble à l'échelle de l'Europe capable de dépasser les antagonismes nationaux. Quelques hommes d'État vont alors imaginer cet ensemble. Parmi eux, on peut citer Robert Schumann, Eisenhower, Winston Churchill qui sont des individus qui vont tenter de sortir. Et pour cela ils vont convaincre les peuples qu'il est nécessaire de s'orienter vers une ère nouvelle pour l'Europe. Cette ère nouvelle est selon ces hommes politiques, celle d'une organisation structurée de l'Europe (de l'Ouest) fondée sur des intérêts communs qui seront d'abord des intérêts économiques, également sur des traités qui assurent l'égalité de chaque État et surtout le respect des droits de chacun.
[...] Il s'inspire donc de ce qui existe en Europe. En 1693, comme la Pennsylvanie et la Philadelphie fonctionnent très bien grâce à des institutions acceptées, il va rédiger un essai intitulé Sur la paix présente et future de l'Europe Lui qui a su exporter le modèle institutionnel anglais, il s'adresse aux souverains européens. Il préconise alors dans son ouvrage un accord des princes souverains d'Europe pour la réunion d'une assemblée qu'il qualifie de parlement de l'Europe. Cette assemblée devrait se réunir une fois par an selon lui, et pourrait formuler des règles qui s'imposeraient à tous. [...]
[...] Il en vient à critiquer les nationalismes trop étriqués et pour lui les frontières militaires et économiques sont plus sensibles que jamais et c'est pourquoi les nationalismes constituent de véritables impasses qu'il faut anéantir en construisant une grande nation avec le regroupement des principaux pays continentaux car seule cette construction permettra de relever l'Europe. Et pour lui l'unité de l'Europe est nécessaire à sa survie, ce qui le rapproche de Paul Valéry. Paragraphe 2 : L'Europe selon l'italien Carlos Forza Nait en 1872, Homme politique qui va s'intéresser à la diplomatie. Il est ambassadeur d'Italie en 1922 mais il va rapidement démissionner car il est en désaccord avec Mussolini. Il est contraint à l'exil en 1926, il s'exile en Belgique . [...]
[...] L'idée européenne est mise de coté. CHAPITRE 3. De la chrétienté a l'Europe Après la renaissance carolingienne, une autre renaissance va se produire et va amener les hommes, l'humanité à penser différemment et à concevoir le monde autrement. En effet, une plus grande liberté critique va susciter en quelque sorte la dislocation de l'unité chrétienne occidentale et cette grande liberté critique est consécutive à un mouvement appelé la Réforme. C'est le nom que l'on donne à un mouvement de renouveau évangélique qui apparait dans le christianisme à partir du XVIe siècle. [...]
[...] Il veut faire de la Prusse la première grande puissance en Europe sans pour autant ne pas admettre les autres puissances. Mais la guerre va mettre fin à cet équilibre. Ces mouvements révolutionnaires apparaissent dans un contexte de crise en Europe. Cette crise aura permis l'émergence de revendications modérées mais qui par la suite donneront naissance à des exigences beaucoup plus radicales. Ces mouvements vont permettre aux intellectuels de s'exprimer largement. Cela va entraîner le congrès de la paix se déroulant à Paris en 1849. [...]
[...] Cet acte final date du 9 juin 1815. Il est placé sous le signe de la restauration et ce congrès insiste alors sur le principe de légitimité, il s'agit de se partager légitimement les dépouilles de l'empire napoléonien de sorte que ce congrès donne naissance au nouvel ordre européen qui remet en cause la plupart des bouleversements apportés par la révolution française et qui met un terme à toute la politique de Napoléon. Pour garantir la pérennité des décisions adoptées à Vienne, on met en place un système de diplomatie puisqu'on crée les conférences interalliées. [...]
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