Il y a eu plusieurs constructions européennes concurrentes : au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, 3 constructions voient le jour (la CECA, puis CEE, puis UE). On voit aussi un projet communiste, piloté par Moscou en opposition au plan Marshall, c'est le COMECON (CAEM) en 1949.
Ce processus a échoué. Le commerce se recentre dès lors vers l'Ouest, car le commerce à l'Est était mal organisé. L'absence de véritables entreprises, de politiques de consommation faisaient que les structures commerciales avaient peu de chances de perdurer (...)
[...] Ils ne pratiquent pas un totémisme monétaire. La Banque Centrale travaille en osmose avec le gouvernement américain, poussant le dollar à la baisse. On peut faire la même remarque sur la concurrence. Les USA sont très sourcilleux sur ce domaine, mais ne remettent jamais en cause IBM, Microsoft ou Boeing. On a en gros une philosophie libérale, mais on est plus laxiste quand les intérêts sont en cause. L'Europe semblerait se couler. La BCE est au seul service de la monnaie, au sens pur. [...]
[...] La mise en place de l'espace suppose un renforcement et une coopération des polices : mise en service en 1995 du SIS (Système d'Information Schengen), un système policier et judiciaire européen. Plusieurs pays ne font pas partie de l'espace Schengen. La GB, l'Irlande et le Danemark n'en font pas partie et ont maintenu le contrôle avec l'Europe. L'Italie a été tenue en dehors à cause de la faiblesse de sa frontière Sud. Elle y accède en 1990. L'Europe a une avance suprême sur le monde. [...]
[...] Chaque pays a une culture de l'Europe. En abandonnant le mark, c'est l'Allemagne qui fait le plus gros sacrifice. Elle obtient donc la localisation de l'IME puis la BCE à Francfort. Les banques centrales nationales ne disparaissent pas mais deviennent des étages inférieurs de la BCE. En 1998, on sélectionne les pays qui ont répondu aux critères. En janvier 1999, l'ECU, simple panier de monnaies, devient l'Euro ECU vaut Toutes les monnaies européennes ont à ce moment une parité fixe avec l'Euro. [...]
[...] Cela convient aux Anglais, mais les Européens vont plus loin, avec trois projets : - la taxe douanière extérieure commune (TEC) ; - les politiques communes (la PAC et une Politique Commune des Transports) ; - le principe de la solidarité financière (qui sera remis en cause par Thatcher, alors que le principe financier de l'Europe, c'est chacun paie selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. La France a longtemps été gagnante, l'Allemagne longtemps perdante). Les institutions : une cour de justice, une assemblée et un haut conseil. Les décisions de la commission européenne ne s'imposent pas aux gouvernements, sauf s'ils se sont entendus. Le principe de l'unanimité est adopté. Le Conseil des Ministres est celui qui a l'autorité réelle. La supranationalité n'est plus de mise. [...]
[...] On aime bien être à proximité de son épargne La politique commerciale à finalité industrielle La commission de Bruxelles a confirmé la mise en cause de Microsoft pour son atteinte à la concurrence. La commission européenne demande à Microsoft de commercialiser sa technologie pour que des concurrents puissent prendre place sur le marché. Microsoft a fait appel et la Cour a confirmé cette décision. La commission de Bruxelles est chargée du contrôle de la concurrence, des fusions acquisitions. Ce contrôle vient du traité de Rome. [...]
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