traité de Maastricht, gouvernance européenne, UE union européenne, CEE communauté économique européenne, CECA communauté européenne du charbon et de l'acier, Euratom, PESC politique étrangère de sécurité commune, traité d'Amsterdam, traité de Nice
En 1992, la Communauté Economique Européenne (CEE) est à un tournant de sa jeune histoire et le projet d'une Europe politique commence à prendre forme avec le l'élaboration du traité de Maastricht.
L'effondrement des régimes communistes d'Europe de l'Est (1989-1990) et la réunification de l'Allemagne ouvrent des perspectives jusqu'alors bloquées par la Guerre froide.
Ils laissent par exemple entrevoir la perspective historique de nouveaux élargissements d'une communauté CEE jusqu'alors réduite à l'Europe occidentale.
[...] Après le traité de Maastricht et les nombreux défis qu'il a suscité plusieurs autres textes sont adoptés visant à améliorer la gouvernance européenne et à réformer les institutions. Les traités d'Amsterdam (1997) et de Nice (2001) tentent de favoriser la prise de décision et la coopération au sein de l'UE. Le pouvoir du Parlement est étendu et la règle du vote du Conseil de l'UE devient celle de la majorité qualifiée et non de l'unanimité, difficile à obtenir dans une Europe élargie. [...]
[...] Depuis 2007, hésitations et divergences : la gouvernance en panne A. La crise de 2008 En 2008, la crise financière puis économique qui touche l'UE va mettre à mal la gouvernance européenne. La crise touche l'économie et se traduit par une hausse élevée du chômage et conduit à une crise budgétaire. Confrontés à d'immenses difficultés financières, certains pays comme la Grèce s'en remettent à la solidarité européenne pour faire face à leur endettement et leur déficit. Il y a alors deux possibilités soit : - certains pays comme l'Allemagne souhaitent lâcher la Grèce mais cela serait un aveu de l'échec de la construction européenne - ou soit soutenir la Grèce sous certaines conditions et faire face à un plan d'austérité pour faire des économies. [...]
[...] Euroscepticisme : attitude méfiante envers la construction européenne et ses objectifs. II. Les ambitions des Maastricht ont-elles remplies ? A. Les avancées de Maastricht Dès sa naissance, le traité de Maastricht est mal accepté, jugé peu légitime aux yeux de nombreux électeurs et il n'aura de cesse d'être remanié aux cours des années suivantes même si des avancées significatives seront accomplies. Ce traité, à la fois économique et politique, devrait être la première pierre d'une gouvernance européenne efficace et préparaient les futurs élargissements qui se profilaient. [...]
[...] La gestion des affaires étrangères L'absence d'unité sur la scène internationale reste également flagrante. Les affaires étrangères, la diplomatie ou encore la défense illustrent également les hésitations de la gouvernance européenne. En 2009, conscient des faiblesses de l'UE sur la scène internationale, incapables de parler d'une seule voix, les 27 pays membres désignent un haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Il n'y a par exemple pas de solidarité européenne dans les divers conflits comme la guerre en Irak en 2003 qui provoque de nombreux désaccords entre les pays. [...]
[...] Cette politique ne constitue pas une défense collective des pays européens contre une agression extérieure, qui reste garantie par l'OTAN, mais d'une gestion des crises à l'extérieur de l'UE par des opérations menées en collaboration comme par exemple la lutte contre le terrorisme. PESC (Politique Etrangère de Sécurité Commune) : instituée par le traité de Maastricht pour permettre à l'UE de jouer un rôle politique sur la scène internationale. Elle prévoit la définition, à terme, d'une politique de défense commune. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture