Le traité de Maastricht (1992), qui consacre l'Union économique et monétaire européenne, prévoit l'adoption d'une monnaie unique pour les États satisfaisant cinq critères de convergence :
- un taux d'inflation ne devant pas dépasser de plus de 1,5% les trois meilleures performances des États membres ;
- un taux d'intérêt à long terme ne devant pas dépasser de plus de deux points la moyenne des taux des trois « meilleurs » États dans le domaine de l'inflation ;
- un ratio déficit public/ PIB inférieur à 3 % ;
- un ratio dette publique/ PIB inférieur à 60 % ;
- le respect des marges de fluctuation au sein du système monétaire européen pendant deux ans au moins sans dévaluation.
Le passage à la monnaie unique doit s'effectuer de façon progressive, conformément au scénario définitivement adopté lors du Conseil européen de Madrid en décembre 1995 et en s'appuyant sur les règlements communautaires relatifs au passage à l'euro et approuvés à Amsterdam en juin 1997.
Après une période intérimaire (début 1998-1er janvier 1999) au cours de laquelle est établie la liste des Etats membres pouvant adopter l'euro dans le cadre de l'Union économique et monétaire, une période transitoire (1er janvier 1999-1er janvier 2002), qui permet la naissance de la monnaie unique, assure la fongibilité des monnaies entre elles.
Cette phase transitoire permet la fabrication des billets de banque et des pièces en euro. C'est également au cours de cette période que les banques commerciales basculent la totalité de leur activité en monnaie unique. La période finale (1er janvier 2002-février 2002) permet le remplacement progressif par l'euro des monnaies nationales, qui n'ont plus cours légal depuis le 18 février 2002.
[...] A ) Le policy mix. Mise en place de politiques conjoncturelles qui se font à deux niveau différents : la politique monétaire menée par l'Union Européenne (BCE) d'un côté et la politique budgétaire menée par les états membre de l'autre. B ) Les règles de la politique monétaire. L'indépendance de la Banque centrale européenne (BCE) et des banques centrales nationales (BCN) est garantie par le traité de Maastricht. Le seul et unique objectif de la politique monétaire européenne est la stabilité des prix : la progression sur un an de l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) doit être inférieure à sur l'ensemble de la zone euro. [...]
[...] (Ex : Grande Bretagne, Danemark, Suède) Il entraîne la suppression de l'ajustement par le change et l'abandon de la politique monétaire au niveau national. Certains pays n'adhèrent pas à l'Union Européenne (Suisse, Norvège) Certains n'adhèrent pas à l'euro-système, car leurs situations économiques ne le permet pas. [...]
[...] Après une période intérimaire (début 1998-1er janvier 1999) au cours de laquelle est établie la liste des Etats membres pouvant adopter l'euro dans le cadre de l'Union économique et monétaire, une période transitoire (1er janvier 1999-1er janvier 2002), qui permet la naissance de la monnaie unique, assure la fongibilité des monnaies entre elles. Cette phase transitoire permet la fabrication des billets de banque et des pièces en euro. C'est également au cours de cette période que les banques commerciales basculent la totalité de leur activité en monnaie unique. La période finale (1er janvier 2002-février 2002) permet le remplacement progressif par l'euro des monnaies nationales, qui n'ont plus cours légal depuis le 18 février 2002. II ) Les règles de l'eurosystème. [...]
[...] en faveur des consommateurs Les consommateurs et les producteurs détiennent grâce à l'euro plusieurs avantages. Grâce à cette monnaie unique, il n'est plus nécessaire de procéder à des conversions de monnaie nationale en devise étrangère. Les conséquences directes sont une simplification pour se rendre à l'étranger ainsi que des consommateurs qui ne subissent plus les conséquences financières sur les opérations de change (gain de change/perte de change). Globalement, l'absence des variations de change sur les différentes frontières et la suppression des commissions prélevées entrainent une économie sur les prix des produits en faveur des consommateurs. [...]
[...] B ) Les inconvénients de l'eurosystème. Pour les états La mise en place de l'euro a constitué d'importants efforts d'adaptation avec des coûts élevés dépendant directement des caractéristiques, de la taille et de la nature des activités propres à chaque entreprise comportant des agents économiques à prévoir. De nombreux économistes considèrent la monnaie unique comme un inconvénient puisqu'elle supprime l'ajustement par le change, et entraîne l'abandon de la politique monétaire dans sa dimension national. Enfin, c'est la BCE qui a pour mission d'assurer la stabilité des prix par cette politique laissée petit à petit à l'abandon. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture