L'Europe des transports, c'est l'Europe du concret. Si on diminue les taxes douanières mais que la circulation est difficile, cela ne sert à rien. En outre, on a changé d'échelle. Les transports sont un produit de l'histoire : ils coûtent cher et demandent une implication de l'Etat. Les transports obéissent à des logiques nationales. Chaque état a un réseau de transports qui lui ressemblent.
Il s'agissait d'abord d'interconnecter les réseaux les uns aux autres. C'est fait à l'Ouest mais pas à l'Est. Aujourd'hui, il s'agit de passer à des réseaux européens.
Nous sommes dans une économie de flux aujourd'hui et non plus de stocks. On doit répondre à des impératifs de déplacement de la production, qui a un coût. Il s'agit de transporter des pièces avec régularité pour faire fonctionner le toyotisme. Une réforme des transports est nécessaire (...)
[...] Ces projets valent 100M€ chacun. C'est l'Europe avec les fonds du FEDER, la BERD qui les financent. Le miracle de l'Europe est d'agréger des pays pauvres et de les ramener à la moyenne européenne. Notre prospérité ne serait pas envisageable à long terme si nous étions bordés par des zones instables. Entre 1991 et nouvelles lignes aériennes ont été créées sur Moscou. Ce lieu jadis fermé s'ouvre au reste du monde. Cela représente une intégration profonde. Les Allemands songent également à l'intégration par la voie fluviale. [...]
[...] Berlin vient de construire un nouvel aéroport. L'axe dominant de l'ancienne Autriche-Hongrie (Vienne, Budapest, Bratislava, Prague) reprend lui aussi de l'importance. On y fait des équipements communs (nouvel aéroport entre Vienne et Bratislava). On peut parler de la croix slovène et de la haute Silésie (Cracovie, Katowice). [...]
[...] Depuis quelques temps, on observe un tassement de la voiture, mais la proportion demeure énorme. Ce déséquilibre a plusieurs raisons. La route est plus polluante et plus coûteuse, mais le transporteur ne paie pas la route sur laquelle il circule. La SNCF contribue au financement des voies. Se pose le problème des transports d'extrémité. Les ruptures de charges sont coûteuses (transborder une marchandise d'un vecteur à un autre vecteur). Or, avec le train, on a toujours cette rupture de charge. Les transports d'extrémité sont coûteux en temps et en main d'œuvre. [...]
[...] L'Europe domine les relations de voisinage, mais ces voisins n'ont pas vocation à entrer en Europe (du moins à court terme). Il ne faut pas oublier les grands clivages civilisationnels. Carte sur les transports en Europe : Représenter la densité des réseaux (surdensité entre Anvers et Rotterdam). Il faut parler des différents nœuds de communication (Londres, Paris, Francfort, Lyon, Lille, Vienne, Prague, Madrid, Ne pas dissocier les transports terrestres et maritimes (faire apparaître les principaux ports). Signaler quelques équipements (tunnel sous la Manche, Lyon/Turin). [...]
[...] Beaucoup de sociétés de transport cherchent à accéder au marché des télécommunications. Au début des années 2000, quand l'Allemand Mannesmann se diversifie dans la téléphonie mobile et se fait racheter par Vodafone, les Allemands ont vu partir un de leurs fleurons. On a récemment lancé Galileo, afin de contrer les USA sur le terrain du GPS. Cela semble en panne. III. Transports et intégration européenne 1. La traversée des Alpes au cœur du problème des transports Se pose le problème de la traversée des Alpes. [...]
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