Europe, richesse des nations, banque mondiale, OMC, Paul Bairoch
Divergence et convergence entre les pays à partir de la révolution industrielle. Cette thématique est très ancienne, elle se posait déjà dans la première moitié du 19ème siècle. La Grande-Bretagne passe un modèle industrielle. La compréhension d'un processus de croissance permet de comprendre ce qui change. Les acteurs de l'économie fonctionnent différemment, il décide de changer ou de ne pas changer. Les institutions économiques, ensembles de règles et de normes, guide de l'action qui peuvent ou non être incarné dans des organisations précises comme l'état. Pourquoi l'Europe et la Grande-Bretagne sont des modèles ? y a-t-il une spécificité dans ces pays ?
[...] Il se demande pourquoi l'Europe n'a pas suivi la même trajectoire que la Chine et non pas pourquoi la Chine n'a pas suivi la même trajectoire que l'Europe. A-t-on vraiment comparé ce qui était comparable ? On est dans des espaces qui n'ont pas du tout les mêmes dimensions. Savoir calibrer les comparaisons vers des éléments que l'on peut mettre en balance pour comprendre les processus et les trajectoires. Remise en cause la logique de l'explication qui dans les analyses les plus classiques sont plutôt déterministe. [...]
[...] Fortuit au sens ou les systèmes de productions anciens connaissent des limites. Quelque par la Grande-Bretagne est pas très loin d'aller au bout de ses frontières de possibilités. La chine avait des possibilités plus importantes. Ce qui a sauvé la Grande- Bretagne c'est la possibilité de déplacer des frontières dans sa production : mise à disposition du charbon qui a permis d'économiser les autres ressources terriennes avec la déforestation. Deuxième éléments avec le basculement d'un système de production avec une énergie renouvelable plutôt qu'une production avec un mode d'énergie non renouvelable (hydraulique). [...]
[...] De plus il leur fallait un système de ventilation (couteux) et non de pompage à cause des gaz, qui étaient très dangereux. La colonisation européenne permet de sortir de la contrainte de ses ressources. Cet élément permet à l'Europe de construire un autre modèle. On est dans une histoire contingente du décollage économique européen. Cet exemple nous montre l'intérêt de changer l'échelle pour essayer de comprendre le développement économique. On note quand même que tous les arguments présentés sont encore discutés. [...]
[...] La porcelaine, et ses techniques maitrisées qui sont importées en Grande- Bretagne pour être industrialisé. Pomeranz remet en questions les analyses faites en générale : investir dans de nouvelles technologies permet d'économiser la main d'œuvre. Celle-ci est censé entre cher, on essaye de produire moins cher. Elle est aussi sous le control de système corporatiste. En fait rien ne permet d'indiquer que les innovations techniques britanniques essayaient de se soustraire au système corporatiste ou de réduire la main d'œuvre. Pratiquement aucun dépôt de brevet ne mentionne l'économie de main d'œuvre en Grande-Bretagne. [...]
[...] Enjeu principal sur l'innovation = économiser l'énergie : c'est l'argument central. On trouve en chine des technologies similaires à la Grande- Bretagne dans les machines à filer par exemple. Dernier argument, celui des institutions : les dispositifs institutionnels (état) est plus favorable en Europe que dans des pays qui paraissent plus monolithique. Le marché permet d'avoir plus d'incitation ou opportunité pour faire des affaires, pour chercher des innovations. Finalement les marchés chinois paraissent plus libéraux, moins réglementé par les forces sociales que sont les marchés britanniques de la même époque. [...]
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