Dans tous les pays de l'UE, l'indice de la fécondité est en deçà du seuil de renouvellement des générations. La France et l'Irlande sont au-dessus de la moyenne communautaire (1,9 et 2). En Europe méridionale, cet indice descend à 1,2 ou 1,3. C'est une chute notable par rapport aux années 1960. La baisse est très importante à Chypre, en Slovaquie, en Espagne ou au Portugal. Aujourd'hui, en l'absence d'immigration, la population stagnerait voire diminuerait (...)
[...] Baisse de la population active : Elle devrait être sensible à partir de 2020. L'intégration dans la vie active est de plus en plus repoussées par l'allongement des études. Entre 1970 et 2000, le nombre de jeunes hommes actifs est ainsi passé de 60% à 33% pour les 15-19 ans millions d'actifs dans l'UE à 25, prévisions de 297 en 2020 et 280 en 2030. Une compensation possible est offerte par la hausse théorique de la productivité du travail qui devrait atteindre pour compenser le recul des emplois et qui n'est que de environ depuis les années 1980. [...]
[...] Il y a donc une marge de manoeuvre dans l'employabilité des seniors européens. Conclusion : pendant longtemps, la relation entre la population et la puissance a été aussi évidente que réelle. Aujourd'hui, c'est plus la capacité à intégrer et à produire de l'innovation qui semble importante. La question démographique demeure néanmoins et pèse sur les équilibres macroéconomiques du continent européen. La baisse de la population active et le vieillissement de la population pourraient hypotéquer l'avenir du modèle socio-économique de l'Europe. [...]
[...] ) et les préservatifs peu courants. Aujourd'hui, la portion orientale de l'Europe connaît une fécondité plus basse que le reste du continent : zone du monde où la fécondité est la plus faible (sauf l'Albanie). Contrairement à la partie occidentale, le déficit des naissances n'est pas compensé par l'immigration (le solde migratoire est globalement négatif). Du point de la mortalité et de l'espérance de vie, le rideau de fer demeure encore aujourd'hui visible. Les exceptions relatives : Europe scandinave, îles britanniques, France. Natalité moins défavorable. [...]
[...] Les paradoxes démographiques de la situation européenne Les Européens désireraient avoir plus d'enfants qu'ils n'en ont alors que le seuil est à 1,5). Il y a trop souvent des carences de la prise en charge sociale de l'enfant. L'amélioration des politiques familiales pourrait être une partie de la solution. Les écarts entre l'offre et la demande montre que le défi est sans doute aussi dans la réforme du système éducatif. C. Une place nouvelle pour les seniors? Ils représentes de nouveaux marchés car leur pouvoir d'achat est assez haut. C'est une secteur d'activité dans le domaine de la santé, du tourisme . [...]
[...] Les personnes âgées de plus de 65 ans devraient passer de 71 millions en 2000 à 93 millions en 2020. Taux de mortalité de l'UE à 25 : plus élevé d'un point que la moyenne mondiale (car population plus âgée). Mortalité infantile : largement inférieure à la moyenne mondiale et 5 pour l'Europe occidentale et méridionale pour l'Europe orientale contre 55 pour la moyenne mondiale). C. Des situations nationales entre exception et nivellement Les pays d'Europe du Sud connaissent une crise de la fécondité. [...]
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