Le traité de Paris le 30 mars 1856 signe la fin de la guerre de Crimée entre la Russie et l'Empire ottoman. La France la Grande-Bretagne et l'Autriche inquiets du déclin de l'Empire Ottoman tentent de limiter la puissance de la Russie qui serait dangereuse pour l'équilibre européen plus que fragile.
La Roumanie, bien qu'elle obtienne les territoires de Bessarabie continue à faire entendre ses désirs d'indépendance et doit faire face aux contradictions des grandes puissances : la France par son attache idéologique à la souveraineté des nations, est favorable à l'indépendance de la Roumanie.
[...] C'est aussi sous le couvert d'un arrangement temporaire que l'union administrative se fait. Cuza a retenu les leçons de 1848 et opère avec beaucoup de prudence et d'habileté. C'est une période de grande modernisation pour le pays, Cuza entreprend de grands travaux, réforme les institutions, applique le Code civil et modernise l'armée. Il s'inspire à cet effet beaucoup du modèle français et entretient une correspondance avec Napoléon III. En 1866, il profite de l'affaiblissement de l'Empire ottoman pour régler en 3 mois un problème que la Roumanie veut résoudre depuis 30 ans. [...]
[...] La création de la Roumanie, du traité de Paris au congrès de Berlin - vers la modernité Le traité de Paris et Alexandre Cuza Le traité de paris le 30 mars 1856 signe la fin de la guerre de Crimée entre la Russie et l'Empire Ottoman. La France, la Grande-Bretagne et l'Autriche, inquiètes du déclin de l'Empire Ottoman tentent de limiter la puissance de la Russie qui serait dangereuse pour l'équilibre européen plus que fragile. La Roumanie, bien qu'elle obtienne les territoires de Bessarabie continue à faire entendre ses désirs d'indépendance et doit faire face aux contradictions des grandes puissances : la France par son attache idéologique à la souveraineté des nations est favorable à l'indépendance de la Roumanie. [...]
[...] II) Charles Ier : caractéristiques d'un règne Les Roumains ont pour désir de placer au pouvoir un prince étranger pour plus de stabilité. La France avec qui la Roumanie entretient de très bonnes relations se dit prête à soutenir ce régime. C'est Charles de Hohenzollern qui est choisi. Français du côté de sa grand- mère maternelle, fille adoptive de Napoléon 1er : Stéphanie de Beauharnais. Son investiture se fait à Constantinople et le 10 mai 1866 il est proclamé prince de Roumanie, déclaration osée qui met l'Europe devant le fait accompli. [...]
[...] Sa seule intervention armée dans cette guerre se fera à la bataille de Pleven. Bataille qui dans l'imaginaire roumain transforme un pays victime en un pays guerrier et victorieux. Le congrès de Berlin qui réunit toutes les grandes puissances (Russie, Empire Ottoman, Grande Bretagne, France, Prusse, Italie, Empire Austro- hongrois) le 13 juin 1878 offre quelques désillusions à la Roumanie : elle n'est pas consultée pour la paix avec Constantinople aux yeux de la Russie ce n'est pas un allié. [...]
[...] Cependant la Roumanie est encore légalement et symboliquement sous suzeraineté ottomane et doit lui verser un tribut (en 1876 n'atteint plus que du budget de l'état) III) Une nouvelle guerre russo-turque et le congrès de Berlin La conférence de 1876 qui désigne la Roumanie comme partie intégrante de l'Empire ottoman, pousse donc cette dernière à s'allier avec la Russie ans après la guerre de Crimée, une nouvelle guerre russo-turque commence le 16 avril 1877. La Roumanie est un territoire stratégique, mais cette fois elle entend prendre part au conflit et en tirer des avantages, le 10 mai 1877 (qui correspond à l'investiture de Charles 1er le 10 mai 1866) elle programme son indépendance. La Roumanie fait donc signer à la Russie une autorisation pour que les Russes puissent traverser le territoire roumain. [...]
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