Seconde Guerre mondiale, Churchill, rideau de fer, communisme, université de Fulton, traité Franco-Britannique de défense commune, plan Marshall
Au lendemain de la 2nde guerre mondiale il apparaît assez rapidement que l'Europe est séparée en deux. En 1946, déjà Churchill parle dans le discours de l'université de Fulton aux USA du rideau de fer qui sépare l'Europe en deux. Dans ces années-là, on n'a pas envie de voir qu'il en est ainsi car à ce moment-là les communistes participent au gouvernement en France. Ce sont les partis issus de la résistance qui sont au pouvoir et ils sont au nombre de trois : les communistes, les socialistes et le MRP. Mais en 1947 et surtout en 1948, les choses sont claires notamment lors du coup d'état communiste de Prague. Dès 1947 a été signé un traité Franco-Britannique de défense commune. Ce traité est élargi en 1948 à la Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg. Cet ensemble-là donnera naissance à l'union de l'Europe occidentale, c'est l'embryon de l'Otan. C'est également l'époque du plan Marshall, plan proposé en juin 1947 et la concrétisation du plan Marshall supposait la constitution d'un mécanisme de coopération économique pour répartir le plan Marshall, et donc les États bénéficiant de ce plan ont dû créer l'organisation européenne de coopération économique créée en 1948 à Paris et compte 18 membres. En 1961, l'OECE a changé de nom et est devenu l'OCDE. À l'origine organisation liant les principaux États entre eux pour répartir l'aide économique des USA. C'est dans ce contexte là qu'a lieu à l'initiative de Churchill le congrès de la Haye de 1948 qui est une réunion d'initiative privée et de caractère privé.
[...] Article 5 du pacte de l'OTAN : si on attaque un État membre de l'OTAN, on entre en guerre contre l'auteur de l'agression. On a donc fait entrer dans l'UE des États ayant des frontières communes avec l'Ukraine, la Russie, un accès à la mer Noire et donc la mer en commun avec les Russes. On a aussi intégré deux États qui ont été des éléments de l'ex-Yougoslavie. Il s'agit de la Slovénie et cela s'est fait sans problème puisqu'elle est restée hors de la guerre en ex-Yougoslavie et donc son adhésion s'est faite sans trop de difficulté dès 2004. [...]
[...] Évidemment les évolutions sociales intervenues au moment du traité d'Amsterdam ne sont pas celles qui étaient attendues à ce moment-là en France, mais si on avait voulu donner une compétence plus forte à l'UE sur les législations sociales c'était le moment de le faire, car le moment ne pouvait pas être plus favorable. L'Italie s'était débarrassée de Berlusconi. À ce moment-là le chancelier allemand était social-démocrate. À ce moment-là le Premier ministre britannique était Tony Blair. Jospin est le PM français à la suite de la dissolution. [...]
[...] Mais ses voisins victimes de la seconde GM sont moins susceptibles de l'apprécier. Mais en France on a conscience de ces problèmes-là. Cette opposition entre la nécessité de réarmer l'Allemagne et la volonté française d'affaiblir l'Allemagne on essaye d'y répondre au travers des projets de CECA et de CED. Paragraphe 1 : La CECA : Le projet : La CECA c'est un projet très important qui doit bien être compris dans ses deux aspects : économique et militaire. La CECA c'est l'internationalisation du commerce de l'acier et du charbon sous l'égide d'une autorité supranationale. [...]
[...] Donc cela aboutissait à un pillage des économies nationales au profit de l'URSS. Paragraphe 2 : Le pacte de Varsovie : Dans un premier temps il y avait une coopération militaire entre l'URSS et les États sous son autorité sur la base de traités bilatéraux. La création du pacte de Varsovie : au moment de la création de la CECA et de la tentative de la ratification de la CED, l'URSS de Khrouchtchev tente d'abord de reprendre un peu la main et surtout de manifester sa détente avec l'ouest de l'Europe et en novembre 1954 l'URSS propose une conférence aux 23 États européens avec qui elle a des relations pour résoudre les problèmes qui n'ont pas été réglés notamment en ce qui concerne le sort de l'Allemagne. [...]
[...] Sur le plan institutionnel, les avancées ont été importantes. Le parlement a exercé ses procédures (procédures de coopération) et il l'a exercé pleinement et grâce à la procédure de coopération et à l'application de l'acte uniquement dans ce domaine le parlement est devenu un véritable partenaire de la Commission dans les processus législatifs. Question de pratique plus tôt qu'une simple question juridique. C'est fort de ces expériences que puisse être mise en œuvre une étape européenne qui verra le rôle du parlement renforcé. [...]
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