Comment la construction européenne structure-t-elle politiquement le continent européen depuis un bon demi-siècle ?
La construction européenne n'est ni un processus continu ni linéaire. Elle se heurte constamment à des obstacles, surtout politiques lorsque des enjeux de souveraineté sont en jeu.
Il y a des moments de conflits autour de la construction. Il s'agit de l'expression des intérêts nationaux divergents.
Lorsque 27 États coopèrent avec leurs propres intérêts, chaque État défend sa propre vision dans la construction et la place des États.
Ces moments sont des moments d'innovation politique, les États inventent de nouvelles structures de coopération.
La construction de l'Union européenne est unique; il n'y a pas de modèle sur lequel on peut s'inspirer.
[...] Candidats potentiels : la Serbie, le Kosovo, et la Bosnie Herzégovine. L'UE a assuré qu'ils pouvaient rejoindre l'UE quand ils seront prêts Un processus de stabilisation est engagé : idée de mettre à niveau ces pays aux candidatures. Rapprocher ces pays d'un point de vue économique et politique de l'UE. Ce mécanisme permet l'intégration progressive. Ils ont accès au marché unique sans payer de droit de douane. Comment expliquer l'attraction de l'UE sur un espace régional ? L'UE est un vecteur de prospérité. [...]
[...] Qui revient régulièrement ? Élaboration de mécanismes de solidarité et d'aides sous la forme de transfert financier à destination des pays les moins développés. 2e étape : en 1981 et 1986, on passe de 9 à 12 pays. En 1981 : la Grèce, et en 1986 l'Espagne et le Portugal. Ces 3 pays rejoignent la CEE à partir des moments où les régimes militaires cèdent le pouvoir aux civils. Le choix d'intégration est un moyen de stabilisation des démocraties naissantes afin d'éviter que les communistes ne prennent le pouvoir. [...]
[...] Une adhésion en 3 phases : - une phase d'étude de la recevabilité de la candidature - quand la candidature est acceptée, phase de négociation plus ou moins longue : la commission fixe un plan de route avec des objectifs juridiques, politiques . Les commissaires européens vont regarder si les objectifs sont atteints. - Ratification par le biais d'un traité d'adhésion. 2004/2007 : à quoi ont servi les élargissements ? Pour l'UE, les élargissements sont utilisés comme un levier de réforme. La commission plaide pour une réforme des procédures de décisions : majorité plus qu'unanimité. Les États n'y sont pas disposés. Ils ne peuvent plus définir les intérêts nationaux. [...]
[...] La construction européenne n'est ni un processus continu ni linéaire. Elle se heurte constamment à des obstacles, surtout politiques lorsque des enjeux de souveraineté sont en jeux. Moments de conflits autour de la construction. Il s'agit de l'expression des intérêts nationaux divergeant États qui coopèrent avec leurs propres intérêts, chaque État défend sa propre vision dans la construction et de la place des États. Ces moments sont des moments d'innovation politiques, les États inventent de nouvelles structures de coopération. La construction de l'Union européenne est unique, pas de modèle sur lesquels on peut s'inspirer. [...]
[...] La Roumanie et la Bulgarie devaient rentrer en 2004, mais intégration différée. Cet élargissement met fin à l'Europe telle qu'elle avait été pensée suite aux accords de Yalta et Postdam, interprétés comme une réunification du continent. Plusieurs effets : l'élargissement entraine un déplacement du centre de gravité de l'UE vers le Nord et l'Est. L'UE s'éloigne de son environnement régional méditerranéen, priorité donnée aux nouveaux États. Met en tension deux visions : la vision germanique dans la mesure où l'Allemagne plaide pour que privilège son environnement proche ; et la vision méditerranéenne portée par la France, l'Italie et l'Espagne, elles plaident pour une coopération renforcée avec la rive sud de la Méditerranée du fait des liens politiques, et culturels. [...]
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