Ce corpus de documents issus de l'étude de N. Cattan aborde la notion des migrations entre pays européens, l'attractivité des pays et tente d'expliquer en quoi le programme Erasmus favorise ces flux étudiants entre les pays. N. Cattan se propose également de démontrer les différentes caractéristiques des migrations européennes étudiantes, si l'on peut établir les motivations des étudiants et en expliquer les causes.
A partir de ces documents issus de « Genre et mobilité étudiante en Europe », on peut constater des zones plus attractives que d'autres, dans lesquelles les échanges se font plus nombreux. Les mobilités étudiantes peuvent trouver leur explication dans le programme Erasmus, mais aussi dans la continuité des migrations européennes en général (du nord vers le sud).
Pourquoi ce type de modèle s'applique-t-il au modèle des migrations étudiantes ? Quels sont les facteurs qui expliquent ces migrations intra européennes ? Peut-on y voir une explication sociologique ou géographique ? En quoi ces migrations ont-elles un rôle structurant et à la fois dynamique de l'espace (régions et villes moyennes développées) ?
[...] Cette étude s'inscrit dans une perspective de différenciation de l'espace européen, avec comme facteur les flux des étudiants entre les pays membres. En ce sens, on ne peut pas caractériser la mobilité étudiante comme une migration, car elles incluent le fait de rester 12 mois au minimum dans le pays d'accueil (les étudiants y restent en moyenne de 3 à 12 mois). L'étude s'appuie sur différents indicateurs degré d'ouverture, de mobilité, et évolution du nombre de participants à Erasmus ce qui permet de dégager les principaux pays et de les comparer avec les autres grands espaces du monde ou du continent européen. [...]
[...] Les principaux obstacles à la migration étudiante sont peur de la grande ville'' : les étudiants fuient ce modèle qui ne permet pas des échanges facilités, de surcroit ce modèle est déjà surexploité et empêche l'évolution d'un nouveau type de ville, d'un développement territorial alternatif qui attire les étudiants dans leur volonté d'un nouveau mode de vie étudiante. D'un point de vue politique, l'absence d'aides financières ou de projet européen entre les universités de l'UE peut constituer un frein dans la migration européenne. En outre, la barrière de la langue et le niveau d'étude souhaité et l'absence de structures d'accueil (associations, ) sont tout aussi des facteurs répulsifs. [...]
[...] Échanges et migrations dans l'espace européen : le cas des migrations étudiantes 1/3 Échanges et migrations dans l'espace européen Le cas des migrations étudiantes dans l'espace européen Ce corpus de documents issus de l'étude de N. Cattan aborde la notion des migrations entre pays européens, l'attractivité des pays et tente d'expliquer en quoi le programme Erasmus favorise ces flux étudiants entre les pays. N. Cattan se propose également de démontrer les différentes caractéristiques des migrations européennes étudiantes, si l'on peut établir les motivations des étudiants et en expliquer les causes. [...]
[...] En effet, 1/3 des flux étudiants entre pays de l'UE concernent les étudiants Erasmus. concernent des étudiants extra européens) On remarque dans les documents 2 et 3 les zones principales d'arrivée : Paris, Madrid, Barcelone, Berlin, Vienne, Rome . principalement des pays de l'Europe de l'ouest ainsi que de départ : Londres, Paris, Madrid, Barcelone, Milan 2/3 Ces zones restent assez proches et entretiennent une proximité qui favorise les échanges entre villes étudiantes. On constate en outre la présence de zones assez réparties sur le territoire européen, avec une nette concentration dans le centre de l'UE Les principaux pays d'accueil sont aussi les pays qui envoient le plus d'étudiantes, ces pays sont donc le moteur du programme Erasmus. [...]
[...] En quoi ces migrations ont-elles un rôle structurant et à la fois dynamique de l'espace (régions et villes moyennes développées) Il convient de s'intéresser au contexte et au cadre d'étude de N. Cattan, avant d'apporter les premiers éléments qui mettent en avant un modèle des migrations en Europe, qui établit des zones de flux dans l'espace européen (l'auteur utilise le cas des migrations des étudiantes). On pourra dés lors expliciter les caractéristiques de ces migrations étudiantes dans une approche hypothétique. [...]
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