Ce document est une chronologie des grandes dates de la construction européenne. Voici un extrait du document : "1951, c'est l'année de la déclaration Schuman qui lance l'idée de construire une union entre les vainqueurs et les vaincus pour apaiser les tensions et éviter les futurs conflits. Ainsi, en 1951, on commence par créer une communauté économique concernant l'acier et le charbon. Seulement six États fondateurs font partie de cet accord. À l'origine, il y a 6 États membres. On intègre l'Allemagne comme l'un des principaux partenaires de cette union du charbon et de l'acier."
"Le traité de Rome voit le jour le 27 mars 1957. C'est le point de départ de la future Union Européenne. On instaure la CEE, marché commun plus large que celui établi 6 ans auparavant sur le charbon et l'acier. Le traité de Rome va conduire en 1968 à l'élimination des droits de douane dans la CEE ; c'est la base d'un marché commun allant au-delà du charbon et de l'acier. On pose le principe des 4 libertés :
- Libre circulation des personnes
- Libre circulation des marchandises
- Libre circulation des capitaux
- Libre circulation des services"
[...] L'élan européen est alors brisé en un vol. En 2007, la relance a été faite avec un texte moins ambitieux, mais qui a pour but de moderniser les institutions européennes et qui a la même vocation que la Constitution européenne, c'est la préparation du traité de Lisbonne qui permet de passer à un niveau supérieur. L'adoption du traité de Lisbonne ne s'est pas faite sans difficulté puisque le traité de Lisbonne n'est adopté qu'en 2009 permettant à l'Union européenne de continuer sa profession vers un marché intérieur de plus en plus large, de plus en plus ouvert. [...]
[...] Il faut faire face à la concurrence mondiale, s'adapter aux nouvelles technologies. Ces réformes sont d'autant plus importantes que l'Europe est touchée par un fort taux de chômage et une croissance en berne. C'est dans ce contexte que les gouvernants décident avec le traité de Nice de passer de 15 à 25 membres de l'Union européenne. En 2004, c'est l'intégration spectaculaire de 10 nouveaux États membres : ces États sont issus d'une culture différente. Ce sont d'anciennes républiques soviétiques : la Bulgarie, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Slovénie et puis enfin Chypre et Malte. [...]
[...] En 1995, trois nouveaux États rejoignent l'Union européenne : la Suède, l'Autriche, et la Finlande. L'Union Européenne poursuite sa marche en avant et un des projets les plus spectaculaires voit le jour. Une monnaie unique, le 1er janvier 2002, c'est l'Euro qui va circuler dans 12, puis 15 pays de l'Union européenne. C'est l'époque où les premiers de la mondialisation se font sentir : les Américains vacillent, les Chinois s'éveillent, apparition d'Internet. C'est la facilitation des échanges et des ventes à distance. [...]
[...] La construction européenne On peut noter treize dates importantes dans la construction européenne : - 1951 : Naissance de la première communauté, la CCA (communauté du charbon et de l'acier). - 1957 : Traité de Rome, c'est l'instauration du marché commun - 1973 : Les communautés s'élargissent. On est passé de 6 à 9 et les premières politiques communes se développent - 1979 : Premières élections européennes au suffrage universel - dans les années 80 : L'Europe s'élargit vers le Sud (intégration du Portugal, de l'Espagne) - 1993 : Ouverture du grand marché intérieur avec le traité de Maastricht - 1995 : L'Union européenne compte 15 membres - 2002 : C'est l'Euro, la monnaie unique - 2004 : 10 nouveaux États membres : l'Union Européenne compte 25 membres. [...]
[...] L'argent récolté au niveau européen sera réalloué par les pays les plus pauvres. Un certain europessimisme va sévir. L'Angleterre de Thatcher ne facilite pas les choses. L'année 1985 représente un nouvel élan. La Commission européenne est présidée par Jacques Delors. Va naître le projet d'un grand marché européen intérieur. Cet espoir est posé par un texte appelé l'acte unique européen On pose le principe de la construction d'un marché européen sans frontière, sans limites, entre tous les pays et toutes les personnes. Ce sont les prémices du traité de Maastricht. [...]
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