La politique économique est, par définition, l'ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics afin d'atteindre, grâce à l'utilisation de divers instruments, certains objectifs concernant la situation économique.
Ces objectifs sont de deux types : la plupart sont des objectifs de gestion macroéconomique (lutte contre l'inflation, équilibre budgétaire, équilibre de la balance commerciale), les autres touchent davantage à la croissance, à l'emploi et au chômage.
Nous allons ici étudier le lien qui existe entre l'objectif de lutte contre l'inflation et celui de maintien du taux de change, bien que ces objectifs soient distincts.
[...] Questions relatives aux objectifs de la politique économique Montrer que les deux objectifs relatifs à la défense de la monnaie (lutte contre l'inflation et préservation de la parité de change du franc/mark, avant l'euro) sont des objectifs bien distincts, mais néanmoins en partie liés. La politique économique est, par définition, l'ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics afin d'atteindre, grâce à l'utilisation de divers instruments, certains objectifs concernant la situation économique. Ces objectifs sont de deux types : la plupart sont des objectifs de gestion macroéconomique (lutte contre l'inflation, équilibre budgétaire, équilibre de la balance commerciale), les autres touchent davantage à la croissance, à l'emploi et au chômage. [...]
[...] Une banque crée de la monnaie par les crédits qu'elle octroie ou par l'achat de titres financiers. Les banques créent donc de la monnaie en monétisant des actifs qui ne sont pas de la monnaie. Il faut noter qu'une banque n'accroit la masse monétaire que lorsqu'elle crée de la monnaie à partir de rien et n'utilise pas ses dépôts. Le moteur de la création monétaire dépend ainsi de la demande de crédits et de la bonne volonté des banques quant à l'octroi de ces crédits. La banque centrale n'intervient donc pas directement dans la création monétaire. [...]
[...] Ce taux de refinancement est l'arme de la banque centrale pour intervenir. En zone euro, le taux EONIA représente le véritable coût de refinancement bancaire. Mais ce tarif, ce taux, ne détermine pas à coup sûr la quantité de monnaie centrale demandée, car le prix n'est qu'un des paramètres parmi tant d'autres. La relation entre la variation du coût de la monnaie centrale par le jeu sur le tarif du coût de refinancement sur le marché monétaire et la variation du volume de monnaie centrale demandée par les banques est incertaine. [...]
[...] Individuellement, une banque ne peut distribuer des crédits qu'en proportion de ses réserves auprès de la banque centrale. Il en découle que plus le taux de réserves obligatoires est élevé, plus le pouvoir de création monétaire des banques est limité. Ainsi, la masse monétaire dépend en grande partie des réserves que la banque centrale impose aux banques et de la quantité de monnaie centrale qu'elle met à leur disposition. La banque centrale prête des disponibilités de monnaie centrale pour que les établissements de crédit puissent faire face à leurs besoins de liquidité. [...]
[...] L'érosion de la valeur du franc sera plus marquée que celle du mark en raison d'une inflation plus forte en France, ce qui entrainera une dégradation de la compétitivité française, permettant aux entreprises allemandes de gagner des parts de marché en France. Ce différentiel d'inflation sera sanctionné par une dépréciation du taux de change. Un besoin de dévaluer le franc s'impose alors, ce qui va rétablir artificiellement la compétitivité des biens français, car leur prix va baisser. La monnaie française va perdre de la valeur par rapport au deutschemark. [...]
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