Questions générales, économie politique, crise de 2008, dettes souveraines européennes, liquidité, faillites bancaires, Lehman Brothers, mécanisme de titrisation, banques centrales, physiocrates, mercantilisme, administrations publiques
La crise économique de 2008 peut se découper en quatre phases : les prémices, le déclenchement, la transmission et généralisation pour la crise des dettes souveraines européennes surtout en Europe du Sud. Début 2007, on observe une crise sur les marchés des capitaux et ce que l'on va appeler la trappe à la liquidité des banques. Puis survient la faillite d'une banque américaine, la banque Lehman Brothers le 15 septembre 2008.
[...] Questions générales d'économie politique I. La crise économique de 2008 La crise économique de 2008 peut se découper en quatre phases : les prémices, le déclenchement, la transmission et généralisation pour la crise des dettes souveraines européennes surtout en Europe du Sud. A. Les prémices Début 2007, on observe une crise sur les marchés des capitaux et ce que l'on va appeler la trappe à la liquidité des banques. Puis survient la faillite d'une banque américaine, la banque Lehman Brothers le 15 septembre 2008. [...]
[...] Mais les taux d'intérêt vont augmenter du fait de facteurs multiples et les emprunteurs ne peuvent alors plus faire face à leurs échéances, les banques perdent de fortes quantités de liquidité et se retrouvent en grave difficulté. La crise va ensuite se généraliser et toucher d'autres pays notamment en Europe. C. L'action des banques centrales Face à la situation de crise des banques commerciales, les banques centrales vont intervenir. Les banques centrales vont jouer un rôle de prêteur en dernier ressort (ce qu'elles refusaient jusque-là), et vont proposer des prêts à taux faibles pour permettre aux banques de retrouver une partie au moins de leurs liquidités. [...]
[...] C'est pourquoi des organismes tels que les autorités de régulation des marchés ont été mis en place pour limiter le risque d'une nouvelle crise et renforcer les contrôles vis-à-vis des banques commerciales. II. Quelles sont les différences entre les physiocrates et les mercantilistes ? Les mercantilistes basent leur économie sur l'accumulation de métaux précieux argent) et accumulent ainsi de la richesse. Ils se situent dans une philosophie de chrysohédonisme c'est-à-dire la recherche du bonheur par l'accumulation de richesses. Ils privilégient le commerce, mais du fait du phénomène d'accumulation des richesses associé au commerce, l'inflation augmente. [...]
[...] Au niveau européen, on observe une croissance moyenne de un taux de chômage de 7 à une dette de 86% du PIB en moyenne pour la France). D. Une globalisation financière De nouvelles règles se créent dont la règle des trois D : décloisonnement, désintermédiation, déréglementation. Des organismes internationaux interviennent : mise en place du G20, du Fonds monétaire International, du bureau de règlement international (BRI). Ces organismes vont à la fois apporter une aide financière, mais aussi renforcer les mesures drastiques et l'orthodoxie budgétaire. On peut ainsi citer par exemple les accords de Bâle II et III ainsi que le taux de cooke de 8%. [...]
[...] Au sein des APU, on peut distinguer les organismes de sécurité sociale (ASSO) qui fonctionnent sur le principe d'un risque socialisé. Deux régimes existent : le régime de base qui concerne les salariés du privé avec une gestion paritaire et financé par des cotisations, et un régime conventionnel dont la gestion est également paritaire (exemple du risque chômage). Pour assurer le financement de ces ASSO, la France a mis en place deux financements principaux outre les cotisations sociales : la Contribution Sociale Généralisée (CSG) crée en 1991, qui est un impôt direct qui porte sur tous les revenus et la CRDS, crée en 1996, pour financer le fonds de solidarité vieillesse. [...]
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