Des principes de l'économie politique de l'impôt - Chapitres I à XVI - David Ricardo (1817) - Questions d'analyse économique

Thèmes abordés

1817, Des principes de l'économie politique de l'impôt, David Ricardo, valeur d'usage, valeur d'échange, sources de la valeur, type de marchandises, quantité de travail, capital fixe, capital circulant

Résumé du document

David Ricardo (1772-1823) est un économiste, agent de change et député britannique. Il grandit dans une famille bourgeoise de financiers, et apprend dès l'âge de 14 ans les bases de la finance. Il s'intéresse à l'économie en lisant « la Richesse des nations » d'Adam Smith, et soutient le capitalisme libéral en y apportant quelques critiques. L'arrivé de Ricardo dans l'analyse économique va créer une rupture méthodologique puisqu'il va privilégier le développement d'une analyse abstraite. Il défend la théorie de la valeur qui soutient que la valeur d'échange d'un produit est le travail et non son utilité. Il soutient les valeurs du libre-échange et développe également une théorie du commerce international : l'avantage comparatif. Cette théorie stipule que dans un cadre de libre échange chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les secteurs d'activité où son avantage relatif est le plus élevé ou bien où son désavantage est le plus faible. Son principal ouvrage en matière économique "les principes de l'économie politique et de l'impôt (1817)".

Extraits

[...] La quantité de travail commandé est-elle un bon étalon de valeur ? expliquer la critique adressée par Ricardo à la conception de la valeur de Smith. Selon Adam Smith la valeur d'un bien est la quantité de travail que ce bien permet d'acheter ou de commander. Adam Smith parle alors de travail commandé car pour lui consommer un bien correspond à commander le travail des autres. Cette théorie est vivement critiquée par Ricardo pour lui la quantité de travail commandé n'est pas véritablement un bon étalon de valeur. [...]

[...] note 1 du texte) ? Ricardo considère le travail comme la source de la valeur de tout objet et la quantité relative représente la mesure qui règle la valeur des marchandises. Il règle le problème posé par l'expérience de différentes espèces de travail en utilisant une échelle comparative. Pour réaliser cette comparaison il prend en compte l'habilité et la dextérité de l'ouvrier. De quoi peut-on se dispenser pour comparer la valeur d'un même objet à des époques différentes et pourquoi ? [...]

[...] Des principes de l'économie politique de l'impôt - Chapitres I à XVI - David Ricardo (1817) - Questions d'analyse économique TD Analyse Economique : Séance 6 Biographie : David Ricardo (1772-1823) est un économiste, agent de change et député britannique. Il grandit dans une famille bourgeoise de financiers, et apprend dès l'âge de 14 ans les bases de la finance. Il s'intéresse à l'économie en lisant « la Richesse des nations » d'Adam Smith, et soutient le capitalisme libéral en y apportant quelques critiques. [...]

[...] La valeur d'échange sert d'étalon pour effectuer une transaction équitable. Il s'agit en quelque sorte du prix de l'objet. Quelles sont les sources de la valeur selon Ricardo ? Pourquoi ? Selon Ricardo la valeur d'un objet tire sa source de deux caractéristiques : sa rareté et la quantité de travail nécessaire pour l'acquérir. Un objet tire sa valeur de la rareté car il existe dans certains cas qu'une petite quantité d'objet de même nature, et il est impossible pour l'homme d'en créer davantage même par le travail. [...]

[...] Le travail est un processus qui créer l'augmentation, le travail engendre de la richesse qui apporte de la valeur. Lien avec le cours : Dans notre cours d'analyse économique nous avons pu voir que Ricardo construit son analyse économique sur celle développé par Adam Smith dans son ouvrage « la richesse des nations ». Il consacre ainsi une grande partie de ses recherches à la définition de la valeur et à la détermination des rapports d'échanges. Il reprend la distinction entre la valeur d'usage et la valeur d'échange en faisant une petite nuance : pour lui l'utilité est la condition de la valeur d'échange. [...]