Crise du logement, loi SRU Solidarité et Renouvellement Urbain, loi de l'offre et de la demande, immobilier, investisseurs locatifs, liberté de commerce, intervention de l'État, marché de l'emploi, social-libéralisme, investisseurs, propriétaires fonciers, locataires, géographie sociale, mixité, voie contractuelle, principe de responsabilité, logements sociaux
Dans le marché immobilier, l'État intervient tant conjoncturellement que structurellement. Cette intervention créée des situations qui éloignent le marché de l'immobilier d'une conception libérale strictement régulée par l'équilibre entre l'offre et la demande. Le fort décalage entre les prix nominaux et les prix réels de l'immobilier conjugués aux taux d'intérêt historiquement bas pour l'acquisition de biens immobiliers - situation a priori favorable aux acheteurs potentiels desdits biens - sont remarquables.
[...] C'est le cas de la loi SRU : les communes aisées, bien que contraintes par la loi à des quotas de logements sociaux, s'arrangent pour ne point les bâtir et préfèrent payer des amendes. Comment imaginer, dès lors, que par la voie d'un accord contractuel tacite, ces mêmes communes en viendraient à admettre la nécessité de la construction de logements sociaux ? Enfin, la mixité socio-économique est un bon reflet de ce que les autorités recherchent : une multi-latéralité du territoire avec des secteurs dynamiques tant dans le secondaire que dans le tertiaire. [...]
[...] L'intervention de l'État et ses conséquences dans la crise du logement Dans le marché immobilier, l'État intervient tant conjoncturellement que structurellement. Cette intervention créée des situations qui éloignent le marché de l'immobilier d'une conception libérale strictement régulée par l'équilibre entre l'offre et la demande. Le fort décalage entre les prix nominaux et les prix réels de l'immobilier conjugués aux taux d'intérêt historiquement bas pour l'acquisition de biens immobiliers situation a priori favorable aux acheteurs potentiels desdits biens sont remarquables. I. [...]
[...] La question sociale concernant l'accès au logement pour tous Or, dans le logement et dans le foncier, la question sociale est première : il s'agit, dans les États héritiers de conceptions du social-libéralisme, de trouver un juste milieu entre l'intérêt des propriétaires et l'intérêt des locataires. D'autant que le logement affecte l'insertion des personnes sur le marché de l'emploi sans logement, comment trouver un emploi stable ? et a donc des effets corollaires jugés positifs pour la croissance structurelle de l'activité du pays. [...]
[...] Une liberté entravée En tout état de cause, le marché immobilier se commue en marché sans liberté : un marché où l'intervention de l'État entrave la liberté de commerce par des normes toujours plus contraignantes au nom de notions sociales qui, dans les faits, jouent davantage contre les éventuels locataires et acheteurs potentiels qu'avec eux. Bien que l'article de Vincent Bénard, directeur de l'Institut Hayek, mette en relief les difficultés subséquentes à l'intervention de l'État sur le marché de l'immobilier, cette vision est principalement libérale et loin de se caractériser par une véritable conception sociale. [...]
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